De faux agents municipaux volent les mosaïques d'Invader à Paris

La mairie de Paris a annoncé qu'elle portait plainte contre ces hommes qui se font passer pour des employés de la mairie. Depuis plusieurs jours, ils décollent les mosaïques du street artist Space Invader avant de les embarquer.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Déjà plusieurs jours que des photos prises à leur insu circulent sur Twitter. L'un est perché sur une échelle et décolle méticuleusement les mosaïques, l'autre fait le guet sur le trottoir. Dotés de gilets fluorescents, les deux hommes se font passer pour des agents municipaux pour mieux dérober les oeuvres du street artist Invader qui fleurissent depuis plusieurs dizaines d'années sur les murs de la capitale.



Une dizaine de mosaïques a déjà disparu, parmi lesquelles la Mona Lisa qui ornait le Louvre, le San Goku (personnage du manga Dragon Ball Z) de la rue Leroy-Dupré (12eme arrondissement) et de nombreux aliens de Space Invaders, ce jeu d'arcade des années 1980 devenu culte. 


Alertée par des utilisateurs des réseaux sociaux, la mairie de Paris a décidé de porter plainte contre X pour "usurpation de fonction". "On s'est rapidement rendu compte que ce n'était ni nos agents, ni nos véhicules, ni nos gilets", a-t-elle expliqué à l'AFP. 

Des oeuvres qui acquièrent de la valeur


La municipalité a réitéré à plusieurs reprises ces dernières années son soutien à Invader, artiste français dont les oeuvres font désormais partie du paysage de la capitale. Toute la difficulté réside néanmoins dans le fait que ses installations sont illégales. Ses mosaïques sont collées de nuit, le visage masqué et généralement sans autorisation des propriétaires des bâtiments concernés. Il est donc difficile de trouver une parade juridique à leur vol.


Les oeuvres volées n'ont pour l'instant pas réémergé dans les circuits de vente. La cote de l'artiste est en progression ces dernières années et ses aliens ont désormais de la valeur. En 2015, la maison d'enchères Sotheby's a vendu à Hong Kong une de ses grandes mosaïques pour 220 000 euros.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information