Christophe Najdovski était l'invité de Samedi Politique sur France 3 Paris. Le candidat d'Europe-Ecologie à la mairie de Paris plaide pour l'anonymat des examens d'attribution de logements HLM et demande à la ville de Paris de revoir son projet pour la ferme Montsouris.
A fond la forme. C'est le profil du Christophe Najdovski, sportif émérite. 1 h 46 au 20 km de Paris. "La course à la mairie de Paris, c'est une course de fond et moi j'entends prendre tout mon temps dans cette campagne et monter progressivement crescendo pour finir à toute vitesse", affirme en préambule le semi-marathonien.
A fond, le fond. C'est le profil du Christophe Najdovski, candidat EELV à la mairie de Paris qui martèle qu' "il porte un projet écologique, humaniste et démocratique".
Invité de Samedi Politique ce 26 octobre 2013, il est notamment revenu sur la polémique autour de la ferme Montsouris : "Je demande instamment à la ville de Paris de racheter l'ensemble de la parcelle et de faire un projet dans lequel il y aura des logements accessibles , des équipements publics dont une crèche et qu'on préserve le patrimoine ".
Verbatim de son intervention
. sur les 5% dans les sondages de la liste EELV et son manque de charisme
"5% c'est le socle minimal de ce que représente l'électoral écologiste à Paris. Mais il y a un électorat écologiste potentiellement important à Paris. C'est à moi de démontrer aux parisiens et aux parisiennes que le projet que je vais porter peut les séduire. On est à cinq mois d'une élection. Je crois que les parisiens et les parisiennes sont assez loin des élections municipales.
Laissez-moi le temps de démarrer cette campagne. Chacun a son caractère. Ce qui compte pour moi c'est le projet. Je ne me situe pas forcément dans la bataille des petites phrases. Je ne vais pas critiquer la coupe de cheveux des uns et des autres pour faire le buzz dans les médias".
. sur les francs-tireurs d'Europe-Ecologie comme Noel Mamère ou Jean-Vincent Placé
. "Je regrette la décision de Noël Mamère. Il aurait pu attendre le congrès du mois de novembre pour porter son projet et alors exprimer son désaccord".
"Les lycéens sont suffisamment grands pour savoir ce qu'ils ont à faire. C'est la position personnelle de Jean-Vincent Placé. Moi je n'inciterai jamais qui ce soit à faire quoi que ce soit. Mais je trouve leur réaction saine par rapport à une expulsion qui a marqué les esprits."
. sur un accord éventuel avec le Parti de Gauche de Danielle Simonnet pour les municipales à Paris
"Non, ça ne se fera pas. A Paris, nous avons clairement des options différentes, même si ailleurs, il peut y avoir des accords Je porte un projet de rupture et je ne me résous pas à ce que le vie en France se résume à un bipartisme PS/UMP."
. sur ses propositions en matière de logement
"Le logement social à lui seul ne résoudra pas la crise du logement à Paris. Je propose pour les classes moyennes du logement intermédiaire conventionné avec des loyers inférieurs au prix du marché sociaux. Le système d'attribution des HLM est injuste, opaque et source de passe droits. Je veux qu'on en finisse avec ce système.
Je propose que nous passions à un système de cotations. On attribuera un système de points en fonction de critères (nombre d'enfants, revenu, durée d'attente). Les plus forts chiffres seront prioritaires. Et je propose aussi que les demandes de logements sociaux soient examinées de façon anonyme afin d'éviter les différences de traitement et les inégalités".
. sur la ferme Montsouris
"Je demande instamment à la ville de Paris de racheter l'ensemble de la parcelle et de faire un projet dans lequel il y aura des logements accessibles , des équipements publics dont une crèche et qu'on préserve le patrimoine ".
. doit-il démissionner de son mandat d'adjoint de Bertrand Delanoë pour être plus libre ?
"J'irai jusqu'au bout de mon engagement pris devant les parisiens qui consiste à mener à bien le programme des 4500 crèches, mais en tant que candidat j'ai aussi ma propre expression et quand quelque chose ne va pas je le dis"
Voici en vidéo l'intégralité de l'interview :