Christophe Dettinger, maintenu en détention provisoire depuis trois semaines pour l'agression de deux gendarmes lors d’une manifestation des gilets jaunes à Paris, a demandé – sans succès – sa remise en liberté sous contrôle judiciaire.
Il restera incarcéré encore deux semaines. Dans l’attente de son procès, fixé au 13 février prochain, Christophe Dettinger n’a pas vu sa demande de remise en liberté aboutir.
Jugé pour l'agression de deux gendarmes lors de la journée de mobilisation des gilets jaunes du 5 janvier dernier, l’ex-boxeur professionnel de 37 ans s'était présenté de lui-même à la police, deux jours après les faits.
Un homme « impulsif et totalement déterminé à commettre des actes violents » d’après le parquet
Une décision justifiée, selon la représentante du parquet général, par la « personnalité extrêmement inquiétante et dangereuse » d'un homme qu'elle juge par ailleurs « parfaitement impulsif et totalement déterminé à commettre des actes violents ».Du côté des parties civiles, les deux gendarmes blessés s’étaient vu prescrire 15 et 2 jours d’incapacité totale de travail (ITT).
Christophe Dettinger, lui, se verra notifier la décision à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Il comparaîtra ainsi détenu à son procès, pour « violences volontaires en réunion sur personnes dépositaires de l'autorité publique ».