Mardi 15 janvier le grand débat national voulu par le président de la République sera lancé pour une durée de deux mois. Dans la région les maires vont jouer un rôle important. Numéro vert et plateforme numérique, des outils sont mis à disposition pour organiser un débat local.
Ce débat ne sera "ni une élection, ni un référendum", a prévenu le chef de l'Etat dans sa lettre aux Français diffusée lundi dans la presse et sur les réseaux sociaux. Emmanuel Macron doit le lancer le mardi 15 janvier.Sébastien Lecornu, le ministre chargé des Collectivités territoriales, et Emmanuelle Wargon, secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, sont chargés d'animer ce grand débat national. Le président de la République invite chacun à s’exprimer.Lettre aux Françaishttps://t.co/GInvgaQrhe
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 13 janvier 2019
#Les maires en première ligne
Les maire vont jouer un rôle important. Mais ils ne sont pas tous d'accord.Dans les Hauts-de-Seine par exemple certains émettent des réserves, à l'instar des maires LR favorables aux cahiers de doléances. Ils refusent cependant l'organisation de débats dans leur commune. Seuls les maires PCF de Malakoff et Bagneux joueront le jeu. A Bagneux il devrait avoir lieu le 7 février prochain.
Dans chaque département un référent doit être désigné par la préfecture afin de faciliter les démarches des élus. Dans les Yvelines, Vincent Roberti, secrétaire général de la préfecture a déjà été désigné. En Essonne, c'est le directeur du cabinet du Préfet, S.Cauwel qui est en charge de cette mission. Pour les autres départements les noms n'ont pas encore été communiqués.
#Chacun peut organiser un débat
Selon un sondage d'Opinion Way, 1 français sur 2 a l'intention d'y participer. Chacun peut organiser un débat dans son quartier, son village ou sa région. Il doit le faire savoir. Pour accompagner les citoyens le gouvernement a mis en place une plateforme, un numéro vert et des kits.En savoir plus sur la page d'information ouverte par le gouvernement
#A Paris, une "conférence du consensus"
Anne Hidalgo a sa méthode pour répondre à l'appel du président de la République. Elle lui a même donné un nom "Conférence de consensus". Une consultation qui doit s'appuyer sur les associations, les syndicats et les entreprises. Pour animer ces concertations, elle fait appel à des volontaires. Une campagne de recrutement doit même démarrer sur le site de la ville. Selon les chiffres de la mairie, plus de 1500 personnes se seraient déjà inscrits pour participer à une réunion d'information sur l'organisation du débat.Les cahiers de doléances mis en place dans les mairies d'arrondissement seront consignés sur une plate-forme municipale ouverte dès le 24 janvier sur idee.paris.fr.