Seine-Saint-Denis, Val-d’Oise… A la suite de l’affaire Théo, agressé violemment par des policiers et victime d’un viol présumé, la nuit a été assez calme en Île-de-France.
« Stop à la guerre » : l’appel de Théo lors de sa rencontre avec François Hollande le 7 février dernier semble avoir été entendu. La nuit de jeudi à vendredi a été assez calme en région parisienne.
Les réactions déclenchées par l’affaire Théo, violemment agressé lors d’une interpellation et victime d’insultes racistes et d’un viol présumé, semblent s’apaiser.
Dans le Val-d'Oise, "la nuit a été plus calme que les précédentes" explique la préfecture. Seul évènement à signaler : un rassemblement en fin d'après-midi à Garges-lès-Gonesse, avec la dégradation d’un bus et sans aucune interpellation.
Treize interpellations à Bobigny
Un rassemblement non déclaré de 200 personnes en soutien à Théo organisé jeudi après-midi à Bobigny s’est déroulé sous tension policière. Les individus ont été dispersés avec du gaz lacrymogène, et treize personnes interpellés."Il y a toujours des tensions" nuance tout de même Bruno Le Roux ce vendredi, interrogé par France 2 sur la manifestation de Bobigny. La veille, le ministre de l’Intérieur parlait de nuits désormais « à peu près normales » en Seine-Saint-Denis.
Théo a lui quitté l'hôpital Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois jeudi, deux semaines après son viol présumé. Le jeune homme a même envoyé une vidéo de remerciement à ses soutiens, entouré de sa famille.