Expérimenté dans plusieurs villes de la région, l'arrêt à la demande des bus de nuit qui permet de descendre au plus près de chez soi va être généralisé. Les députés ont voté cette proposition dans le cadre du projet de loi sur les mobilités.
Descendre du bus au plus près de son domicile et non plus aux arrêts prévus sur le trajet, c'est une réponse aux usagers qui se sentaient en insécurité lors de leurs trajets nocturnes dans les transports en commun.
L'expérimentation est menée depuis un an en Ile-de-France sur 11 lignes de bus dans deux départements : la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne. La proposition est soutenue par la députée LREM des Hauts-de-Seine Laurianne Rossi. Selon une enquête de l'Observatoire de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) une femme sur deux a peur d'emprunter les transports en commun la nuit ce qui les pousse à renoncer à l'autobus.
#LoiMobilités 1 #femme sur 2 a peur dans les #transports en commun, particulièrement la nuit.
— Laurianne Rossi (@lauriannerossi) May 21, 2019
? Je propose avec mon groupe @LaREM_AN de généraliser, la nuit, l’arrêt à la demande des #bus et permettre aux usagers de descendre entre 2 arrêts. #Securité.
✅ Amendement adopté ! pic.twitter.com/psuUO4bxDg
Cette mesure est "une des réponses aux violences faites aux femmes et au sentiment d'insécurité éprouvé en soirée et la nuit dans l'espace public", a salué la ministre des Transports Elisabeth Borne.