La présidente de la région et de l'autorité des transports, Valérie Pécresse, a demandé la suspension des travaux du projet de ligne directe entre l'aéroport de Roissy et Paris pour moderniser la ligne B.
Le CG Express verra-t-il le jour ? Vieux serpent de mer, le projet doit relier directement l'aéroport de Roissy Charles De Gaulle et Paris.
Île-de-France Mobilités (ex-STIF), présidée par Valérie Pécresse, présidente (LR) de la région a demandé ce mercredi à l'État de suspendre les travaux du futur train rapide CDG Express qui doit relier Paris à l'aéroport de Roissy en 20 minutes, et de moderniser en priorité les lignes comme le RER B.
[Communiqué] #CDGExpress : Île-de-France Mobilités donne la priorité à l’amélioration de la ligne B du RER #TransportsIDF #ConseilIDFM #RERB pic.twitter.com/TI3pvTwGOn
— IDF Mobilités (@IDFmobilites) 12 décembre 2018
Entrée en service pour les Jeux olympiques
Le CDG Express doit relier à partir du 1er janvier 2024 la Gare de l'Est, dans le centre de Paris, au terminal 2 de l'aéroport de Roissy. Le trajet, long de 32 kilomètres, doit durer vingt minutes et coûter 24 euros."Absence d'impact" sur les usagers
L'autorité régionale des transports, présidée par Valérie Pécresse (LR), souhaite obtenir des "garanties sur l'absence d'impact sur les voyageurs du quotidien, notamment du RER B", qui relie le sud de la banlieue au Nord en passant par la capitale, selon un communiqué transmis après le vote en conseil mercredi."Même si les bénéficies du CDG Express pour l'attractivité de notre région sont réels, les travaux générés par ce projet dans son calendrier actuel pourraient durablement détériorer la vie quotidienne de millions de Français", s'inquiète la présidente de région, estimant que "les 900.000 voyageurs du RER B sont prioritaires".Pour Mme Pécresse et les élus du conseil d'IDF Mobilités, "la priorité absolue (...) doit être la fiabilisation et la modernisation des lignes de train et de RER".