Le budget 2013 n'inclut pas le milliard d'euros nécessaire à la consttruction du métro automatique et, du coup, remet en cause le projet du Grand Paris. Valérie Pécresse accuse le gouvernement de démanteler le Projet.
L'ex-ministre du Budget Valérie Pécresse (UMP) a accusé lundi le gouvernement d'abandonner le projet du Grand Paris en n'inscrivant pas au budget 2013 un milliard d'euros
nécessaire à sa poursuite, alors qu'au ministère de l'Egalité des territoires on affirme que "rien n'est remis en cause". "En refusant d'inscrire au budget 2013 le milliard d'euros nécessaire à la poursuite du projet et à l'obtention de prêts de la Banque européenne d'investissement, le gouvernement confirme les craintes de Valérie Pécresse quant au démantèlement programmédu Grand Paris", un projet de développement articulé autour d'un métro automatique, écrit dans un communiqué l'ancienne ministre, également chef de file de l'opposition UMP à la région.
"Rien n'est remis en cause", a-t-on répondu au ministère de l'Egalité des territoires dirigé par la Verte Cécile Duflot. Mais selon Mme Pécresse, "concrètement, la non-inscription du milliard d'euros attendu signifie que le métro automatique en boucle autour de Paris ne sera pas réalisé". "Les liaisons entre le centre de la capitale et les aéroports d'Orly et de Roissy ainsi que la liaison rapide entre Paris et Saclay font également les frais des coupes budgétaires", ajoute-t-elle, jugeant que cette décision "condamne tout espoir de voir la situation des transports s'améliorer significativement dans les années à venir" en Ile-de-France.
Au ministère, on souligne que le gouvernement attend les résultats de la mission confiée à un expert, Pascal Auzannet, chargé de fixer les priorités concernant les projets l'équipements sur tout le territoire. "Les décisions financières seront prises ensuite, dans les prochains mois", a-t-on précisé.
Voulu par Nicolas Sarkozy, le projet du Grand Paris prévoit un métro en rocade autour de la capitale, d'une longueur totale de 200 km et comprenant 70 nouvelles gares, d'ici 2025. Il représente un investissement de 32 milliards d'euros.