Le Secours populaire Français appelle particuliers, entreprises et autres associations à organiser des collectes financières ce week-end du 12 et 13 mars. Les dons financiers permettent de mieux répondre aux besoins de la population ukrainienne selon eux.
Nouvelle étape dans l'aide apportée à la population ukrainienne. Le Secours populaire lance un appel aux dons financiers ce week-end du 12 et 13 mars dans les "braderies, brocantes, collectes aux troncs sur les marchés, dans les rues, tenues de stands, soirées".
Selon l'association, les dons financiers "permettent d’acheter les produits sur place", "soutiennent l’économie locale, s’inscrivent dans le développement durable, apportent un soutien rapide avec des coûts moindres et permettent de s’adapter à l’évolution des besoins avec des produits familiers".
Deux collectes auront lieu ce samedi en Seine-Saint-Denis. La première sera sur le marché de l'Eglise à Pantin de 8h30 à 12h30. Ensuite, une vente de crêpes aura lieu de 14h à 17h à la serre du grand parc des Docks à Saint-Ouen.
Plus de 2 millions de réfugiés
À titre d'exemple, le Secours populaire explique "venir en aide aux populations résidentes ou déplacées à proximité de la frontière moldave, dans la région d’Odessa, avec des kits alimentaires, d’hygiène et des jouets", mais aussi aux réfugiés ukrainiens en Pologne, dans la région de Przemyśl.
En deux semaines, l'Union européenne a connu plus de 2 millions d'arrivées, autant que lors de l'afflux de demandeurs d'asile, en majorité syriens, de 2015 et 2016.
"Nous allons voir de plus en plus de gens fuir l'Ukraine (...) Nous ne savons pas exactement combien, mais je dirais des millions", a déclaré jeudi la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson. "Cela va être un très, très gros défi, c'est déjà un gros défi mais cela va empirer, nous devons nous y préparer", a-t-elle prévenu.
Dans une démarche inédite, les Vingt-Sept ont accepté la semaine dernière d'accorder un régime de protection temporaire aux Ukrainiens qui leur permet de séjourner pendant au moins un an dans l'UE et d'y travailler.
La Pologne et la Hongrie, deux des Etats membres les plus réticents à l'accueil des réfugiés à l'époque, ont cette fois largement ouvert leurs portes aux Ukrainiens.