Le président de la métropole du Grand Paris tire la sonnette d'alarme concernant les finances de la collectivité. Selon Patrick Ollier, la métropole risque d'être "en situation de cessation d'activité".
La métropole du Grand Paris se retrouvera-t-elle en "cessation d'activité" en 2018 ? C'est en tout cas ce qu'a affirmé son président Patrick Ollier, dans un voeu adopté par la collectivité, et qui demande du gouvernement qu'il mette la main à la poche.
La métropole du Grand Paris estime en effet sa prévision budgétaire pour 2018 "à hauteur de -134 millions" d'euros. "Compte tenu de la faiblesse de son budget", la collectivité pourrait dès lors cesser son activité ont estimé ses représentants, qui ont adopté à l'unanimité ce voeu dans le cadre du conseil métropolitain.
Avant les lettres de cadrage
"Face au risque de 'situation de cessation d'activité' de la Métropole, il n'existe qu'une seule solution, sauf à diminuer de 3 à 4 % les attributions de compensation versées aux communes", ce que la métropole "se refuse à faire". Dès lors, la métropole du Grand Paris suggère au gouvernement d'abonder son budget, "grâce à la loi de finances pour 2018 et aux lettres de cadrage qui doivent intervenir avant l'été".Depuis le 1er janvier 2016, la métropole du Grand Paris regroupe 131 communes : Paris, les 123 communes des départements de la petite couronne, une commune du Val-d'Oise (Argenteuil) et six de l'Essonne, rassemblées en 12 territoires remplaçant les agglomérations existantes.