Municipales 2020 : les bureaux de vote ont ouvert ce matin à 8 heures

A voté! Depuis ce matin 8 heures, Parisiens et franciliens votent pour le premier tour des élections municipales. Le respect des précautions sanitaires est plus ou moins respecté. Dans un bureau de l'est de la capitale, impossible de voter sans toucher le rideau de l'isoloir. Dans un autre bureau parisien, la demande de ne pas toucher la carte électorale et les papiers d'identité semble de pas avoir été entendue par certains assesseurs et les distances de sécurité pas toujours bien indiquées.

Selon les communes, les bureaux fermeront à 19 heures ou 20 heures.

A Paris ou en banlieue, les candidats aux élections se sont rendus aux urnes dès l'ouverture du scrutin.
 

A voté.
Merci aux https://t.co/oPIiAlKI81.s et aux agent.e.s mobilisé.e.s en ce jour particulier. Toutes les dispositions été prises pour assurer le bon déroulement du scrutin. Je vous invite à exercer vos droit et devoirs démocratique en respectant les consignes de prévention. pic.twitter.com/rTsmlKrv4I

— Laurent Russier (@LaurentRussier) March 15, 2020

Les bureaux de vote sont ouverts depuis 8h. Tout est fait pour vous permettre de voter dans les meilleures conditions. Un grand merci à tous les présidents, assesseurs et agents municipaux mobilisés toute la journée. #Municipales2020 #Paris pic.twitter.com/XViAULtg1F

— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) March 15, 2020

 

Le vote essentiel plus qu'un droit, un devoir pour la solidarité avec l'ensemble de la Nation ! #AVote pic.twitter.com/WG7GsYvs2t

— Meriem Derkaoui (@Meriem_Derkaoui) March 15, 2020

La progression de l'épidémie, qui a désormais fait 91 morts, laisse présager une abstention record lors de ce scrutin dont la tenue du deuxième tour, le 22 mars, pose déjà question.

Jusqu'à tard samedi soir, les appels se sont multipliés pour un report du 1er tour, que venait pourtant de confirmer Edouard Philippe. Pas moins de six présidents de région dont Valérie Pécresse en Ile-de-France, ont réclamé le report du scrutin, s'attirant une réponse agacée de l'exécutif. "Ce sont les mêmes qui ont réclamé le maintien à tout prix jeudi, sur un ton parfois menaçant, qui demandent à présent l'annulation à la veille... Il faut être sérieux, à défaut d'être cohérent", a riposté auprès de l'AFP un proche du président Emmanuel Macron.

Tandis que le bilan de l'épidémie s'aggrave, nombre d'experts mettent en doute la capacité de tenir le second tour dimanche 22 mars.