Entre la rénovation et l'amélioration, devenue urgente des moyens de transport existants et la mise en route à partir de 2023, du Grand Paris Express, les besoins de financement des transports en Ile-de-France sont énormes. La région cherche sans cesse de nouvelles ressources.
Après une première augmentation de 3 euros en 2016 qui en a déja fait "hurler" plus d'un, le passe Navigo devrait encore augmenter en 2017, et sans doute dans les années suivantes. Car les besoins de financement pour améliorer l'offre de transports en Ile-de-France, tant en rénovant qu'en construisant, sont gigantesques.
Et au delà de la seule et inéluctable hausse du tarif du passe Navigo, la région Ile-de-France cherche d'autres sources financières.
3% par an pour l'amélioration de l'existant
La région explique aujourd'hui "que depuis près de 10 ans, que ce soit sous la mandature socialiste ou sous la mandature de Valérie Pécresse, les débats d'orientation budgétaire au Stif ont montré qu'il y avait chaque année un besoin d'augmentation des recettes de 3%, pour pouvoir améliorer l'offre de transport (plus de rames, plus de bus, etc.) et la qualité de service (ponctualité, etc.)".Ensuite, au delà de l'amélioration ou la remise en bon état de l'existant, il faut aussi très vite trouver comment assurer à partir de 2023 l'exploitation du Grand Paris Express (GPE), le futur métro automatique en rocade autour de Paris. Dès son entrée en service en 2023, le GPE coûtera 1,5 milliard d'euros au Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif).
Pour mettre toutes les hypothèses sur la table, la région organisera dans quelques jours, le 7 mars, une table ronde sur "les financements durables et innovants pour les transports publics franciliens". Une rencontre avec tous les acteurs et partenaires de ce dossier pour, dit l'entourage de Valérie Pécresse, "discuter, sur le long terme, des autres sources de financement possibles, comme la publicité".
Néanmoins, la prochaine augmentation du passe Navigo n'est pas encore pour tout de suite. Sans doute à l'automne. Elle sera "la plus faible possible", s'efforce de rassurer l'équipe de l'exécutif régional.