Les fortes chaleurs entraînent une pollution à l'ozone qui pourrait atteindre son pic ce mercredi. Les températures vont dépasser les 35° à Paris.
"Les concentrations en ozone continuent d'augmenter en raison de la persistance des conditions anticycloniques, accompagnées d'une diminution de la vitesse du vent et d'une augmentation de la température", indique Airparif, l'organisation chargée de mesurer la qualité de l'air dans la région et devraient atteindre les 150 à 180 µg/m³.
L'association prévient néanmoins que les seuils d'information et de recommandations ne seront pas dépassés.
L'ozone, un polluant qui touche aussi les zones rurales
Selon Airparif, en général, "les niveaux d'ozone sont plus soutenus en zone rurale autour de la région parisienne que dans l'agglomération parisienne".
Cela, car "l'ozone résulte de la transformation chimique de l'oxygène au contact d'oxydes d'azote et d'hydrocarbures, en présence de rayonnement ultra-violet solaire et d'une température élevée. L'ozone ainsi que d'autres polluants photochimiques (les PAN ou nitrates de peroxyacétyle, aldéhydes, cétones...) constituent le smog, ce nuage brunâtre qui stagne parfois au-dessus des grandes villes comme Paris", poursuit l'association.
Les gestes à adopter
Atmo France, la Fédération des Associations agréées de surveillance de la qualité de l'air, préconise en cas de pollution à l'ozone d'éviter les sorties durant l’après-midi lorsque l’ensoleillement est maximum.
Il est également préférable d'éviter les activités physiques et sportives intenses en plein air.