L'homme soupçonné d'avoir aspergé un autre d'un liquide inflammable de type alcool à brûler vendredi à Paris a été mis en examen pour "tentative d'homicide volontaire" et placé en détention provisoire.
L'homme soupçonné d'avoir aspergé un autre d'un liquide inflammable de type alcool à brûler vendredi à Paris a été mis en examen pour "tentative d'homicide volontaire" et placé en détention provisoire, a indiqué mercredi le parquet de Paris. Interpellé vendredi vers 23h30 et placé en garde à vue, ce suspect avait été admis samedi après-midi à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (I3P). Sa garde à vue avait repris dimanche après-midi après un examen psychiatrique et une information judiciaire a été ouverte mardi.
La victime, un homme d'une vingtaine d'années présentant des brûlures au visage et aux avant-bras, avait été prise en charge par les secours vendredi vers 6h30 sur un quai de la station de métro Bastille. Conscient, l'homme avait été transporté en urgence absolue par les pompiers dans un hôpital parisien. Selon une source judiciaire, son pronostic vital n'est désormais plus engagé.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'altercation entre les deux hommes, présentés comme des marginaux, avait démarré à l'aube près de la gare de Lyon, dans un parking souterrain. Les deux protagonistes avaient ensuite pris ensemble le métro jusqu'à Bastille. Selon une source proche de l'enquête, la jeune victime avait le visage tuméfié avant d'entrer dans le métro. Des images de vidéosurveillance le montrent entrant dans la station gare de Lyon, le visage abîmé.