Immobilier : pourquoi est-il de plus en plus difficile de se loger à Paris ?

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Le marche locatif à Paris enregistre de fortes tensions et propose peu d'offres.
Le marché du logement en forte tension à Paris ©Valentine Ponsy / Anaëlle Blanchard, France 3 Paris Ile-de-France

Baisse de la construction immobilière, encadrement des loyers ... Le marché de l'immobilier subit de fortes tensions et à Paris, les offres locatives se raréfient. Reportage de Valentine Ponsy, Anaëlle Blanchard France 3 Paris Île-de-France.

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Après quatre mois de recherches infructueuses d'un appartement qu'elle souhaite louer seule, Diane se résigne à la seule solution pour se loger : la colocation. "Quand bien même, je suis bien payé pour mon  pour mon âge - 25 ans - sortie d'école - premier CDI, je n'arrive pas à trouver", explique-t-elle.

Avec son salaire, elle n'est éligible qu'à des loyers de 900 euros par mois et les agences demandent de gagner trois fois plus. Diane a aussi dû faire face à la pénurie de biens à louer.

"J'avais une application qui me faisait 'poper' des notifications dès qu'il y avait une nouvelle annonce ... j'appelais dans les 5 minutes et le standard de l'agence qui avait posté l'annonce était saturé", ajoute Diane.

Les professionnels de l'immobilier sont confrontés à une raréfaction de l'offre. © France 3 Paris Île-de-France

Des contraintes qui pèsent sur le marché

Les experts de l'immobilier soulignent la baisse des constructions de logements et des investissements. Les locataires restent aussi plus longtemps dans leurs appartements. "On a été aux alentours des 30 mois et aujourd'hui, on est plutôt aux alentours des 40 mois. C’est-à-dire qu'il y a une augmentation de 30 % de la durée du bail et donc il y a beaucoup moins de rotations", explique Arnaud Hacquart, président fondateur d'Imodirect.

Encadrement des loyers, performances énergétiques...Les contraintes pour les propriétaires se multiplient."Ces travaux de mise aux normes énergétique peuvent représenter un coût très important auquel tous les propriétaires bailleurs n'ont pas forcément la capacité financière de faire face", analyse de directeur d'agence. Des biens qui sont souvent retirés du marché. Une situation qui selon les professionnels ne devrait pas s'améliorer.

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