Elles avaient été interpellées grâce à leur ADN et à leurs téléphones. Les six personnes soupçonnées d'avoir tenté de s'introduire dans le ministère de Benjamin Griveaux avec un charriot élévateur le 5 janvier viennent de voir leur garde à vue prolongée.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C'était le 5 janvier, lors de la 8e journée de mobilisation des "gilets jaunes". Plusieurs personnes avaient tenté de s'introduire dans le ministère de Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, avec un charriot élévateur. 
Six personnes ont été placées en garde à vue. Des gardes à vue qui viennent d'être prolongées, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Cette intrusion violente, qui avait déclenché de vives réactions au sein de la majorité, avait contraint le secrétaire d'État auprès du Premier ministre à être évacué de ses bureaux, situés rue de Grenelle à Paris. Celui-ci avait dénoncé une "attaque contre la République".

Les personnes interpellées mardi sont âgées de 21, 23, 26, 35, 46 et 54 ans et originaires de région parisienne et du département du Nord, a précisé une source proche de l'enquête. Elles ont été retrouvées grâce à leur ADN et un travail de géolocalisation avec la téléphonie. Parmi elles figurent une femme, ainsi qu'un père et son fils, selon des sources concordantes. Un des hommes serait celui qui a conduit l'engin.

De telles intrusions dans un ministère sont très rares. En 1999, des agriculteurs avaient saccagé le bureau de Dominique Voynet au ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement. 
    
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information