JO de Paris 2024 : à 500 jours de l’ouverture, les nombreux défis de l’organisation

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La cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 aura lieu dans un an et demi. Ce mardi, nous serons à 500 jours du 26 juillet 2024. Les défis sont encore nombreux pour les organisateurs. L'acheminement et la sécurité des spectateurs font notamment partie des problématiques les plus importantes.

Comment assurer le transport de 10 millions de spectateurs ? De quelle manière garantir leur sécurité lors d’une cérémonie d’ouverture inédite sur les quais de Seine ? Voici quelques-unes des questions auxquelles devront répondre les organisateurs des JO de Paris 2024 d’ici un an et demi. 

Transports 

Assurer le flux de plusieurs millions de spectateurs, de milliers d'athlètes et de centaines de milliers de personnes accréditées entre les sites olympiques. Un casse-tête logistique auquel les organisateurs des Jeux devront faire face. Du côté des transports publics, Île-de-France Mobilités (IDFM), a dévoilé ce dimanche son plan pour assurer une circulation la plus fluide possible entre le 26 juillet et le 8 septembre 2024. L’objectif selon l’autorité organisatrice des transports est de "répartir les flux". Le nombre de trains sera augmenté de 15% par rapport au service habituel. IDFM prévoit également la présence de 5 000 agents dans les gares pour orienter les voyageurs. 

L’autorité organisatrice des transports publics travaille également sur le développement d’une application mobile dédiée aux transports durant la période olympique. Pour les personnes à mobilité réduite, IDFM a prévu des navettes spécifiques au départ des six grandes gares parisiennes et de la Gare Rosa Parks.  

Sur la route, certaines voies seront réservées uniquement à la circulation des personnes accréditées. De 6h à minuit, une partie de la voirie de plusieurs routes parisiennes et franciliennes sera réservée aux membres des délégations olympiques, mais aussi aux journalistes ainsi qu'aux transports en commun, aux véhicules de secours et aux taxis. Ce dispositif sera mis en place à partir du 1er juillet et perdurera jusqu'au 15 septembre. Des voies d'accès au Stade de France leurs seront par exemple réservées. Ils auront également une voie dédiée sur une partie du périphérique. 

Sécurité 

Pour la première fois dans l’histoire des Jeux, la cérémonie d’ouverture se déroulera hors d’un stade. Le spectacle et le défilé des athlètes se tiendront sur les bords de Seine. Les délégations défileront sur les bateaux. Près de 600.000 personnes pourront y assister. Une première qui demande, là aussi, une importante organisation du point de vue logistique et sécuritaire. Le format même de la parade nautique, imaginée par Emmanuel Macron et la maire de Paris Anne Hidalgo, n'est toujours pas définitivement arrêté. L'interrogation la plus importante porte sur le nombre de spectateurs. 

En novembre, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a évoqué 100.000 spectateurs payants sur les quais bas, et 500.000 gratuits sur les quais hauts de la Seine avec mise en place d'une billetterie gratuite pour contrôler la foule sur le site. 

La question du nombre de bateaux est aussi une préoccupation pour les organisateurs. Une "centaine" devrait être dédiée aux délégations sportives, explique un des responsables de l'organisation à l’AFP.

"Il y a des interrogations sur le nombre de délégations qui refuseront de défiler ainsi que sur le nombre de celles qui accepteront d'être sur un même bateau. La flotte totale des bateaux pourrait atteindre 150 véhicules en ajoutant les véhicules des officiels", poursuit-il. Cette perspective inquiète un policier de haut rang de la préfecture de police de Paris interrogé par l’Agence France Presse. Celui-ci assure que les policiers "n'ont jamais encore travaillé sur des scénarios comme celui-là". Une répétition de la parade fluviale aura lieu en juillet prochain. 

Infrastructures 

En ce qui concerne l’avancée des chantiers olympiques, la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO) assure qu’elle "continue à avancer" sur l'ensemble des constructions et des rénovations. Cinq ouvrages sont déjà livrés et 48 sont encore en chantier. Dans un document transmis à France 3 Paris Île-de-France, la société indique que "le gros œuvre sera terminé fin avril" sur le village des athlètes situé à Saint-Ouen et sur le cluster des Médias qui se trouvera également en Seine-Saint-Denis, à cheval sur plusieurs communes.

Des constructions devraient être terminées d'ici fin 2023. C'est le cas de l'Arena, Porte de la Chapelle, qui accueillera les épreuves de badminton. Elle sera livrée en décembre prochain. Les rénovations entreprises sur des sites historiques comme le stade Yves-du-Manoir de Colombes ou le court Susanne Lenglen à Roland-Garros seront également terminées d'ici la fin de l'année. L'ensemble des ouvrages olympiques doit être livré au premier trimestre 2024.        

Michaël Aloïsio, Directeur de cabinet du Président et porte-parole de @Paris2024 est l'invité du JT de France3 Paris Île-de-France mardi 14 mars à 19 heures.

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