D'après l'Agence régionale de santé, les Jeux olympiques n'ont pas d'effet sur l'activité aux urgences en région parisienne. Le nombre de passages a été "globalement inférieur à la même période l'année dernière, selon l'ARS.
Les JO n'ont pas eu d'impact sur les urgences d'Île-de-France, dont l'activité est restée stable voire a été inférieure à la même période de l'an passé, selon des données encore partielles publiées mercredi par l'Agence régionale de santé (ARS). Sur la période du 26 juillet au 2 août, les 89 services d'accueil des urgences franciliens ont accueilli "73 536 patients, soit une moyenne de 10 505 passages par jour", contre 10 595 en 2023, indique l'ARS Île-de-France.
Le nombre de passages aux urgences a été "globalement inférieur à la même période l'année dernière, notamment dans les douze établissements de première ligne" mobilisés en plus de ceux de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), souligne l'ARS.
Pour l'AP-HP, "l'activité globale aux urgences était similaire à l'été dernier, tout comme l'activité chirurgicale urgente" tandis que "l'activité pré-hospitalière a atteint un niveau plus élevé qu'en 2023 mais sans tension".
Un impact "limité" des JO sur l'activité des SAMU franciliens
Sur l'ensemble des patients venus aux urgences, 95% étaient originaires d'Île-de-France et moins d'1% en provenance de l'étranger, des proportions "très proches des données constatées à la même période l'année dernière".
Sur la période des JO, SOS médecins a comptabilisé de son côté 21 176 consultations, soit en moyenne 1 060 consultations par jour, comparé à 1 268 sur la même période 2023. L'impact des JO de Paris 2024 sur l'activité des SAMU franciliens a été lui aussi "limité", en considérant que des lignes de régulation supplémentaires ont été mises en place pour les Jeux.
Concernant la polyclinique située dans le village olympique, 280 consultations en moyenne par jour ont été enregistrées entre le 26 juillet et le 2 août. Parmi les consultations les plus demandées, l'ARS Île-de-France cite la masso-kinésithérapie (un peu plus de 40%), le bucco-dentaire (25%), et la médecine du sport/orthopédie (un peu moins de 20%).