JO de Paris 2024 : quelles seront les 140 stations de métros et RER à éviter cet été ?

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"Très fréquenté", "extrêmement fréquenté" et "à éviter". Environ 140 stations de métros et RER sur près de 450 à Paris et en proche banlieue seront surfréquentées lors des JO. C'est le résultat d'une étude de prévisions. Découvrez les stations les plus engorgées pendant les jeux.

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Les transports seront prêts pour les Jeux olympiques, répètent les acteurs du secteur. Pour autant, le métro et le RER seront mis à rude épreuve, avec environ 140 stations sur près de 450 à Paris et en proche banlieue qui seront surchargées à un moment ou un autre de la quinzaine, selon des données de prévision analysées heure par heure par l'AFP.

L'Agence France Presse a recueilli les données du site anticiperlesjeux.gouv.fr, mis en ligne par le ministère des Transports, pour aider les Franciliens à naviguer pendant cette période, où 12 millions de visiteurs sont attendus en région parisienne.

Le site propose permet de connaître le niveau de surfréquentation de chaque station par heure durant les JO et propose 3 indicateurs : "très fréquenté", "extrêmement fréquenté" et "à éviter".

Quelles sont les stations plus touchées ?

L'AFP a agrégé ces données pour comprendre quelles stations seraient les plus touchées, et quand.

Premier constat : durant les deux semaines des Jeux (26 juillet au 11 août), une trentaine de stations de métro et de RER seront concernées plus de la moitié du temps par un de ces niveaux.

La plupart des stations de métro et RER engorgées se concentreront dans l'ouest et le nord de Paris, autour du Champ de Mars, de la place de la Concorde, des gares du Nord et de l'Est et bien sûr, aux abords du Stade de France, de Roland-Garros et du Parc de Princes. 

Palme de la station la plus engorgée de la capitale : La Motte-Picquet Grenelle, où s'arrêtent trois lignes du métro. Située près du Trocadéro (marche, cyclisme sur route), du Champ de Mars (judo, lutte) et de la tour Eiffel (beach volley), elle est classée "à éviter" en moyenne huit heures par jour pendant les deux semaines d'épreuve. Pendant sept autres heures de la journée, elle sera "très" ou "extrêmement" fréquentée.

Trois stations seront entièrement fermées pour raison de sécurité pendant toute la durée des Jeux : Tuileries, Concorde et Champs-Elysées Clémenceau. Résultat, les stations à proximité comme Franklin Roosevelt, Madeleine ou Alma-Marceau, à privilégier pour accéder à au moins quatre sites olympiques (Invalides, Concorde, Grand Palais et pont Alexandre III) seront surchargées pendant une dizaine d'heures par jour, en particulier l'après-midi.

Autre particularité de la quinzaine olympique : l'apparition d'une nouvelle heure de pointe en plus de celles du matin et de l'après-midi, aux alentours de 23 h 00. Le retour des spectateurs des sites de compétition vers la capitale risque de surcharger le réseau en fin de soirée, notamment les lignes 5 et 7, à hauteur des gares du Nord et de l'Est.

Ces deux gares, d'où les spectateurs pourront rejoindre un certain nombre de sites en dehors de Paris comme le Stade de France (athlétisme, rugby), Le Bourget (escalade), Villepinte (boxe, pentathlon) et Vaires-sur-Marne (aviron, canoë) comptent entre 14 et 16 heures de surfréquentation par jour.

Le rôle capital de la ligne 14 

Autre point chaud souvent souligné par les autorités, les compétitions organisées au stade de Roland-Garros (tennis, boxe) et au Parc des Princes (football) provoqueront des pics d'affluence sur les lignes 9 et 10 du métro vers 19 h 00 et 23 h 00.

IIle-de-France Mobilités, l'autorité organisatrice des transports dans la région, a mis en place des navettes de bus depuis la porte Maillot et la porte Dauphine pour soulager ces lignes, pas calibrées pour absorber un tel afflux de spectateurs.

Enfin, seule infrastructure livrée à temps dans le cadre des Jeux olympiques, le prolongement de la ligne 14 au nord à Saint-Denis-Pleyel et au sud à l'aéroport d'Orly, devrait jouer un rôle capital pour désengorger la ligne 13 voisine et les RER B et D.

Située à un quart d'heure à pied du Stade de France, la station Saint-Denis-Pleyel - qui ouvrira le 24 juin - ne connaîtra que quelques perturbations aux heures de pointe. 

A l'inverse, sur la ligne 13, éternelle malade du métro parisien en raison de son engorgement chronique, toutes les stations entre La Fourche et Saint-Denis-Porte de Paris seront saturées en moyenne 10 à 12 heures par jour.

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