Il y avait déjà des restrictions dans les transports et sur les routes, il y en aura aussi bientôt pour les marchés alimentaires. À cause des Jeux olympiques, certains marchés vont fermer le temps de la compétition.
Sur la place du Trocadéro, à Paris, les tribunes et les gradins s'élèvent, c'est la dernière ligne droite avant le top départ de la cérémonie et des compétitions olympiques.
Pour respecter les périmètres de sécurité autour des sites de l'événement au cœur de la capitale et pendant le passage de certaines épreuves comme le cyclisme, certains marchés devront être annulés d'une à douze journées.
À Porte d'Auteuil, certains marchands vont devoir arrêter leur activité : "On a eu la réponse pour Auteuil qui devait fermer deux fois quinze jours en août et là, récemment, on a eu notre second marché, à Porte de Saint-Cloud, qui ferme. On se retrouve sans aucun marché jusqu'au 11 septembre", déplore Bastien Gervais qui vend des fruits et légumes.
Derrière l'étal voisin, le poissonnier Robert Jamois annonce un manque à gagner conséquent : "Je ne ferme pas de l'année et du coup on n'est pas indemnisés, le personnel est obligatoirement au chômage technique et on est obligés de payer des places donc on a des frais. C'est une catastrophe pour moi de fermer".
39 marchés annulés
Sur les 320 marchés alimentaires de la capitale 39 seront annulés. Certains commerçants découvrent la nouvelle et ne comprennent pas cette décision : "Les tabacs, les cafés vont travailler, pourquoi est-ce qu'on ne peut pas travailler ?", demande Abdalla Dadohu, un salarié.
Les commerçants ne profiteront donc ni de la fête ni des 15 millions de visiteurs et potentiels clients attendus lors des Jeux olympiques et paralympiques.