Ce dimanche, la "journée sans voiture" avait lieu à Paris et Pantin. Dans un premier bilan, Airparif estime que cette opération a permis une réduction de la pollution de 5 à 20% entre 11 heures et 16 heures.
Moins de bruit et moins de pollution. C'est le bilan que tire Airparif de la "Journée sans Voiture" à Paris et à Pantin en Seine-Saint-Denis. Ce dimanche, entre 11 heures et 16 heures, l'association de surveillance de qualité de l'air note une réduction de 5 à 20 % de la pollution au dioxyde d'azote.
La circulation des véhicules motorisés a été limitée dans la capitale et à Pantin. Cette baisse de la pollution est du même ordre "que celles observées lors des éditions 2021 et 2022", note Airparif. À part le dioxyde d'azote, "de légères baisses de concentrations en particules ont également été constatées sur Paris et Pantin le long des grands axes de circulation", poursuit le communiqué.
7900 décès évitables
Les améliorations n'étaient pas limitées à Pantin et Paris. "Des baisses de concentrations de dioxyde d’azote de 5 % à 10 % ont également été constatées le long du périphérique", lit-on dans le bilan. Ce lundi matin, l'association publiera une carte évaluant l’impact de "Paris Respire" et "Pantin sans voiture".
Sur X, anciennement Twitter, Dan Lert, adjoint à la Ville de Paris en charge de la Transition écologique s'est félicité de ces chiffres. En citant, il a souligné que le respect des valeurs de l'Organisation Mondiale de la Santé en matière d'amélioration de la qualité de l'air pourrait permettre d'éviter jusqu’à 7900 décès prématurés par an en Île-de-France.
En complément, AirParif note que cette réduction de la pollution a également un impact en petite couronne.