85 % des personnes des 6000 personnes qui ont participé à la consultation organisée par la mairie de Paris sur l’avenir du périphérique, ont dit non à la voix dédiée au covoiturage et aux transports en commun. Malgré ce résultat, la municipalité parisienne a bien l'intention de maintenir son projet.
Ils sont plus d’un million à l’emprunter chaque jour, mais à peine 6 000 personnes ont donné leur avis sur l’avenir du périphérique et la réponse est sans appel. "Non merci pour une voie dédiée", ont répondu en substance, les participants à la consultation.
Un résultat sans surprise pour l'opposition, qui a lancé une pétition contre le projet. "La circulation à Paris est devenue excessivement pénible", explique David Alphand, conseiller de Paris et vice-président du groupe "Changer Paris". "On sait que le chaos règne également sur le périphérique, donc il faut faire attention, le risque est très fort de prendre une mesure qui soit mal calibrée et dont les effets pourraient être extrêmement préjudiciables, pour l’ensemble des Franciliens et notamment, pour les Parisiens qui utilisent le périphérique tous les jours", poursuit l'adjoint.
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Réduire le bruit et la pollution pour les riverains
Pendant les Jeux olympiques, la voie de gauche sera réservée aux athlètes et aux délégations. Après Paris 2024, l’objectif de la mairie et de réserver cette voie au covoiturage, aux taxis et au bus.
Celle-ci serait activée à certains moments de la journée et signalée grâce à un losange. Pour David Belliard, adjoint à la maire de Paris, pas question de reculer. "Nous avançons pour la transformation du périphérique, en essayant de diminuer le nombre de voitures sans diminuer le nombre de passagers", dit David Belliard, l'adjoint chargé de la transformation de l’espace public et des mobilités (EELV).
Il justifie cette décision par le bruit occasionné par le périphérique. "Il y a 500 000 personnes qui vivent à proximité du périphérique et qui respirent un air pollué".
La mairie de Paris assure que les contributions seront étudiées et prises en compte, mais le projet verra bien le jour en septembre 2024 pour l’axe nord et en 2025 sur l’ensemble du périphérique.
