Le bilan un mois après l'explosion d'un immeuble rue Saint-Jacques

Le 21 juin dernier, une explosion puis un incendie détruisait le 277 de la rue Saint-Jacques à Paris, faisant trois morts et plusieurs dizaines de blessés. Un mois après, où en est l'enquête ? Les riverains ont-ils regagné leur logement ? Éléments de réponse.

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Rue Saint-Jacques, dans le Ve arrondissement, la vie reprend doucement alors que ce jeudi, une troisième victime de l'explosion, survenue le 21 juin dernier, a succombé à ses blessures. Il s'agissait de l'une des professeures de l'école de mode privée américaine, située au 277 de cette rue endeuillée.

"Le bilan humain est lourd, avec trois victimes, déplore Florence Berthout, maire du Ve arrondissement, même si on a évité la catastrophe en raison de l'intervention extrêmement rapide des forces de l'ordre et des sapeurs-pompiers de Paris."

Suite à l'explosion, plusieurs immeubles ont été fragilisés. Actuellement, une soixantaine de familles n'a pas pu regagner son logement, mais la maire reste optimiste : "Sur les quatre immeubles, les deux plus importants avaient été déclarés en péril, frappés d'un arrêté d'interdiction d'accès et d'occupation temporaire. Ces immeubles, semble-t-il, ne sont absolument pas menacés sur le plan structurel, des travaux devraient débuter dans les jours qui viennent."

Florence Berthout espère que les arrêtés seront levés au mois d'août, sous réserve que les travaux nécessaires dans les immeubles soient réalisés par les syndics de copropriété. "Ce ne sont pas des travaux de consolidation mais de mise en sécurité des parties communes", précise la maire aux journalistes de France 3 Paris IDF. 

La place Alphonse Levran rouvre progressivement 

Renalda est propriétaire de l'un de ces appartements. Alors que son locataire est toujours hébergé chez un tiers, elle décrit une situation pénible psychologiquement, matériellement et surtout humainement : "Nous avons eu quelques dégâts dans l'appartement, certains ont eu des dégâts plus importants. Désormais il faut attendre que les parties communes soient sécurisées pour revenir."

Vendredi, la moitié de la place Alphonse Laveran a été rouverte à la circulation piétonne. "Le 31 juillet, toute la partie de la place qui n'est pas directement sur l'immeuble qui n'a pas explosé sera ouverte à la circulation [aux piétons et aux véhicules] pour faciliter le retour à la vie", détaille Florence Berthout.

Alors que l'enquête est toujours en cours, la maire demande "un début de réparation" et de "mise en œuvre des aides". "On ne pourra pas attendre le résultat de l'enquête pour que les indemnisations soient mises en place", argue-t-elle.

Si la piste d'une fuite de gaz a d'abord été évoquée, Florence Berthout rappelle que "c'est une piste plausible", mais sans "preuve tangible". "On ne sait pas si le gaz a été l'une des causes, ou la cause, ou un facteur aggravant de cette explosion car tout le réseau avait été rénové". Au total, une cinquantaine de blessés ont été recensés après l'explosion. Parmi eux, un homme est toujours entre la vie et la mort.

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