Le dog dancing, originaire d'Angleterre, est une activité approuvée par la Société Centrale Canine. Si elle ne comporte aucune forme de maltraitance, la pratique demande néanmoins une éducation rythmée qui renforce le lien entre le maître et l'animal.
À Saint-Pierre-du-Perray (Seine-et-Marne), Céline Cler, coach de l'équipe de France de dog dancing, observe l'une de ses pratiquantes s'entraîner avec son golden retriever au club canin de Sénart.
Le dog dancing, Céline l'assure, est une discipline accessible à tous les maîtres et à tous les chiens, "on peut adapter tous nos exercices, tout notre travail en fonction de la race de chien et des capacités du maître", promet la coach.
Si tous les maîtres n'aiment pas danser, ils savent que le chien, lui, a besoin de se dépenser : "Il faut bien être conscient que c'est le chien qui va nous porter et pas l'inverse", souligne un pratiquant.
Un sport ouvert à tous
Golden retriever, berger, border collie, dans le parc, tous les chiens sont aux aguets, attentifs aux moindres demandes de leur maître dans l'espoir de décrocher une friandise. S'arrêter, passer sous une jambe puis l'autre, slalomer, faire le beau, tout ça en rythme, "ce sont des choses qui ne sont pas innées chez eux et donc, pour leur faire comprendre ce qu'on veut, ce n'est pas facile au départ", témoigne une maîtresse.
Noémie et Rhéa, son berger australien, sont championnes du Grand Prix de France. "Rhéa est une chienne qui a déjà énormément de capacités de travail à la voix. C'est à la fois de l'amusement et à la fois sérieux puisqu'on vise l'équipe de France.", explique Céline Cler.