Le lycée Jean-Jaurès, à Paris (19ème), occupé par des migrants

La région Île-de-France a demandé, vendredi 22 avril, l'évacuation d'un lycée en travaux du 19ème arrondissement de Paris, occupé depuis la nuit précédente par plus d'une centaine de migrants.

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150 migrants ont investi le lycée professionnel Jean-Jaurès, après avoir quitté, jeudi 21 avril à minuit, le campement sauvage situé à proximité de la station de métro Stalingrad.

Vendredi après-midi, 23 avril, les occupants de diverses nationalités - afghane, yéménite, soudanaise, érythréenne, somalienne notamment, selon le collectif - avaient déployé sur le bâtiment une banderole "Un toit, des papiers pour tous les réfugiés".

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La région Île-de-France a demandé, vendredi 22 avril, l'évacuation d'un lycée en travaux du 19ème arrondissement de Paris, occupé depuis la nuit précédente par plus d'une centaine de migrants.
La région Île-de-France a annoncé, dans un communiqué, avoir "saisi le préfet de police pour demander l'évacuation immédiate de ce lycée qui doit accueillir, après une phase de réfection, les élèves et personnels du lycée régional du bâtiment et des travaux publics actuellement situé dans le XVe arrondissement".

"La région portera plainte pour les infractions commises et les éventuelles dégradations qui pourraient découler de cette occupation illégale".

Le préfet d'Île-de-France et préfet de Paris, Jean-François Carenco, a également "dénoncé très fermement (cette) occupation sauvage". Jean-François Carenco indique que la France est "une terre d'asile, pas une terre de pagaille." en soulignant que l'établissement n'est pas vide mais en travaux. Il dénonce la "manipulation de ces migrants par des collectifs."

De fait, le comité La Chapelle Debout, qui est derrière cette occupation, « Le but de l'occupation est de mettre la maire de Paris Anne Hidalgo face à ses déclarations, quand elle dit qu'Angela Merkel a sauvé l'honneur de l'Europe en accueillant des réfugiés. Si elle a honte, qu'elle ouvre des gymnases, des endroits pour les accueillir dans des conditions dignes. Cette action est un levier pour entamer une négociation »

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