Le 27 mars 2002, un homme ouvre le feu à la fin du conseil municipal de Nanterre. Ce soir-là, huit personnes sont tuées, dix-neuf autres sont blessées et des dizaines de témoins restent traumatisés. Vingt ans plus tard, ils acceptent de revenir sur les 58 secondes les plus longues de leur vie.
Plus de 20 ans après, quelles images restent gravées dans l’esprit de ces femmes et de ces hommes touchés par l'horreur ? Comment continuer à vivre alors que tant d’autres ont péri ?
Conseillers municipaux, régisseurs, proches, toutes et tous prennent la parole et racontent ce qu'ils ont vu et vécu ce jour-là. Des hommes qui ont arrêté le tireur dans sa folie meurtrière aux témoins impuissants face à la mort qui s'abattait sur leurs collègues.
Dans les jours et les semaines qui suivent l'acte abominable de Richard Durm, les victimes partent en quête de sens au milieu de la folie médiatique. Certains restent en famille, d'autres pleurent les disparus tandis que les élus tentent de poursuivre leur engagement au sein de la vie politique nanterrienne.
Témoigner pour ne pas oublier
Prenant le contrepied de nombre de documentaires de plateformes qui font des assassins et autres sociopathes le pivot de leur récit, « 58 Secondes » se concentre sur celles et ceux qui ont eu à affronter une situation terrible, et à y réagir dans l’instant. Les seuls héros de ce fait divers tragique qui a bouleversé l’opinion.
Un documentaire en mémoire des victimes et qui donne la parole à celles et ceux qui ont dû continuer à avancer, d’une manière ou d’une autre, après le 27 mars 2002.
"58 Secondes", à voir ce jeudi sur France 3 Paris Île-de-France à 22.50 et déjà disponible en replay sur france.tv/idf