Le collectif, composé "d'artistes et d'intellectuels" a publié une tribune appelant à "sauver le patrimoine musical de Notre-Dame". Cinq personnes ont été licenciées à la Maîtrise de la cathédrale, organisme qui enseigne le chant soliste et choral.
"À la faveur de l'incendie de la cathédrale, il est à redouter que certains, mesurant la marque mondiale que pouvait être Notre-Dame de Paris, ne soient tentés de transformer la maîtrise en une sorte de remake des Chœurs de l'Armée rouge, destinée à se produire dans le monde entier en baladant une marque", écrivent les auteurs de la tribune publiée par Le Figaro.Ils sont une trentaine de signataires, écrivains, médiévistes, musicologues, musiciens, théologiens, religieux et entendent "sauver le patrimoine musical de Notre-Dame". Or la Maîtrise Notre-Dame de Paris assure un enseignement complet dans le domaine du chant soliste et choral.
#FiersDeLaGreve
— CGT TUIFRANCE (@CgtTuifrance) December 21, 2019
Grève de la Maîtrise Notre - Dame : le concert de Noël annuléhttps://t.co/M0k4weeWyG pic.twitter.com/DRRT5vAwdY
L'association plaide la réduction du budget depuis l'incendie
L'association Musique sacrée à Notre-Dame de Paris, qui gère la Maîtrise, a justifié les licenciements comme des mesures d'assainissement budgétaire indispensables, soulignant que l'incendie du 15 avril et "la réduction substantielle de notre saison de concerts ont entraîné en quelques mois la perte d'un quart de notre budget de fonctionnement".Un autre collectif composé de 22 étudiants du chœur, d'anciens chanteurs et des parents avaient dénoncé dans un communiqué publié le 17 décembre "des procédures extrêmement graves de cinq licenciements, totalement abusifs et injustifiés" et annoncé qu'ils refusaient de chanter le soir même à un concert prévu dans l'église Saint-Sulpice.