Lulu Van Trapp : "l'amour et la bagarre"

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Lulu Van Trapp : les gentils punks romantiques ©France 3 PIDF

Les Lulu Van Trapp, derrière leurs carapaces de rockeurs, cachent des cœurs bien tendres. La sortie de leur dernier single « l’amour et la bagarre » (10 novembre 2023) nous a soudainement donné envie d’aller faire des manèges : rencontre avec les Lulu au jardin d’acclimatation.

Rebecca la chanteuse, Max le guitariste, Manu le bassiste et Nico le batteur se sont donnés rendez-vous au jardin d'acclimatation pour réaliser leurs rêves d'enfants. 

J’ai eu envie de vous rencontrer parce que vous avez un album du nom de I’m Not Here to Save the World, « je ne suis pas là pour sauver le monde ». En ce moment, je trouve ça super comme concept.

Rebecca : Oui [rire]. Il est sorti en 2021, et en effet on n’a pas sauvé le monde depuis. On a fait quelques autres trucs. On essaie d’être des agents de l’amour.

Les Lulu Van Trapp, c’est quoi ?

Max : C’est trente loyers de retard !
Nico : Dix vans cassés, des chambres d’hôtel ruinées [rire].

Blague à part, c’est plus de quarante chansons avec des mots d’amour. Votre chanson phare s’appelle « Les Mots d’Amour ». Les Lulu Van Trapp, c’est l’amour ?

Rebecca : On peut dire ça. C’est l’amour et la bagarre.
Nico : C’est une facette de l’amour.

Ça vient d’où, le nom Lulu Van Trapp ?

Nico : D’une adresse mail [rire] !
Rebecca : Avec Max on avait un petit groupe très indé, et on avait inventé un faux personnage de manageuse du nom de Lulu Van Trapp.

Elles parlent de quoi, vos chansons ?

Rebecca : Elles parlent d’amour, de façon plus ou moins évidente. C’est très compliqué dans un monde aussi éclaté que le nôtre de prétendre faire de la pop, de toucher à l’universalité d’une musique vraiment populaire. Ce qu’on essaie de faire, c’est d’être au plus près de nous-mêmes, de nos émotions et de nos expériences. De cette manière, on ne peut jamais se tromper puisqu’on reste honnêtes. En remplissant cette condition, on a peut-être une petite chance de faire de la musique vraiment populaire et universelle. De la musique que tout le monde peut chanter et danser en chœur, à laquelle tout le monde peut s’identifier de près ou de loin. Les thèmes que l’on aborde sont toujours guidés par cette ligne directrice là. Dans la chanson « Joan of Arc », on dit « am I a misplaced hero of another time, some Joan of Arc lost in this very cruel city ? » [« Ne suis-je qu’un héros à la mauvaise époque, une Jeanne d’Arc perdue dans cette ville cruelle ? »]. Ça fait écho à l’impression d’être né pour faire de grandes choses et être le héros de sa propre vie, pour finalement être tout petit et faible. C’est aussi une chanson qui parle de l’amitié comme de la force qui peut faire de nous le héros que l’on veut être.

Ça fait combien de temps que vous faites de la musique ensemble ?

Rebecca : Avec Max, ça fait treize ans. Nico, on le connaissait d’anciens groupes, et des rues de Paris : on traînait tous à Pigalle.
Max : Après, il nous a présenté Manu pour jouer de la basse au sein du projet. On est devenus proches après, on est devenus amis par la musique.

Qu’est-ce qui va se passer pour vous dans les prochains jours ? Un nouvel album ?

Rebecca : Oui ! Il sort bientôt, au printemps, c’est dans la boîte.

Il y aura une tournée pour l’accompagner ?

Rebecca : Bien sûr, à partir du printemps. On va notamment jouer à la Machine du Moulin Rouge à Paris, le 23 mai. Ça sera un beau bal.

Retrouvez Toki Woki tous les mois sur France 3 Paris Île-de-France ou en replay sur france.tv/idf

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