Le Marathon des sables vient de lancer sa première édition handi, avec une course de 50 km en fauteuil roulant au Maroc. On a suivi trois participants franciliens dans le Sahara, de la préparation à la ligne d'arrivée.
Comment rouler en fauteuil dans le désert ? Une fois arrivés près du village de Tafraoute, dans la région de Sidi Ali, dimanche dernier, Sofiane Rahmouni et ses coéquipiers Christopher et Kaïna se préparent pour le grand départ du Marathon des sables handi, le lendemain. L'occasion d'expliquer le fonctionnement du fauteuil de course, "conçu pour le tout-terrain".
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Pour parcourir des kilomètres en fauteuil roulant dans le sable, tout repose sur le travail d'équipe pour débuter la course. "Une fois qu'on a réussi à bien se calibrer, c'était super fluide", raconte Sofiane, après un "départ en fanfare".
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"Sofiane, c'est vraiment l'élément central, le cerveau, celui qui donne les directions. On a très bien communiqué", se réjouit Christopher.
"On se sent presque seul dans le désert"
Il veut "rendre le désert accessible à tous". Pierre Cabon, paraplégique après avoir été touché par une balle lors de l'attentat du Bataclan, a participé à la création de la version handi du Marathon des sables. Une opportunité pour se lancer dans une nouvelle aventure, loin de Paris. "Le terrain est bon, il ne pleut pas trop. C'est chouette. On se sent presque seul dans le désert", décrit-il.
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Pour la fin de la course, jeudi, après une journée de pause, on a suivi Sofiane Rahmouni et Caroline Fruchaud, une participante originaire de Versailles."C'est un peu surréaliste... Ça se passe plutôt bien, on profite de la fraîcheur pour avancer un maximum", sourit Caroline suite à un départ dans la nuit.
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"Une immense fierté d'être arrivé au bout, avec les deux copains. On a vraiment tout donné. C'était du plaisir du début jusqu'à la fin. Et c'est un souvenir qu'on gardera longtemps", réagit Sofiane juste après la ligne d'arrivée, avec la médaille de "finisher" autour du cou.