Ce correspondant de guerre canadien, disparu en 1985, a couvert toute une page de la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, du Débarquement sur les plages normandes à la Libération de Paris. 75 ans après, un livre retrace son parcours et son travail de l'époque. Un témoignage exceptionnel.
Sa voix est entrée dans l'histoire. Marcel Ouimet, correspondant de guerre, a couvert La Libération pour Radio-Canada : le Débarquement, la Libération de Bruxelles, de Berlin et le procès Pétain à Paris l'été 1945. Il a tout vu, tout connu.
Dans son ouvrage intitulé "Un reporter au cœur de la Libération", Jean-Baptsite Pattier - journaliste à France 3 Normandie et historien de formation - a rassemblé les lettres écrites depuis le front à son épouse restée à Montréal.
Une correspondance quasi-quotidienne pendant tout le conflit. Près de 300 lettres, des archives inédites qui donnent un nouveau point de vue sur ce conflit et la Libération de la France.
Etudiant à Paris entre 1937 et 1938 à l'Ecole des hautes études sociales, il avait eu l'opportunité de se rendre en Allemagne. Très tôt, Marcel Ouimet avait pris conscience de la dangerosité d'Hitler.
Marcel Ouimet s'est éteint en 1985. 75 ans après ces événéments historiques, ce témoignage reste exceptionnel.
>> Didier Morel et Mathilde Brugnière ont rencontré l'auteur de cet ouvrage et les trois filles de Marcel Ouimet dont Renée qui témoigne.