"Marée populaire" : cheminots, enseignants, étudiants... Ils ont marché à Paris contre Macron

A Paris, la "Marée populaire", organisée par une soixantaine d'associations et de syndicats, a rassemblé 31.700 manifestants, selon le décompte du cabinet Occurrence, réalisé pour un collectif de médias. Etudiants, cheminots, infirmiers... Ils nous ont confié leurs sentiments.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Entre la Gare de l'Est et la Bastille, l'après-midi se voulait autant festif que revendicatif. La "marée populaire" devait être le point de retrouvaille des mécontents du quinquennat Macron. 

Parmi les participants à battre le pavé, samedi, à Paris, Bruno Retail, cheminot adhérent à la CGT a tenu à être présent cet après-midi. Selon lui, cette "Marée populaire" est tout sauf un baroud d'honneur, alors que la réforme du système ferroviaire est sur le point d'être adoptée par voie d'ordonnances. "On tient à notre statut, à la SNCF telle qu'on la voit là, en l'améliorant", déclare-t-il.

Infirmiers, étudiants dans la rue

Un peu plus loin, dans le cortège, se trouve Cathy Billon. Elle est infirmière et c'est à l'appel de son syndicat, SUD, qu'elle est venue manifester, "scandalisée" par le manque de moyens des hôpitaux.
A Paris, la manifestation initiée par une soixantaine d'associations et de syndicats a rassemblé cette fois 80.000 personnes, selon la CGT (250.000 dans toute la France). La préfecture de Police parle quant à elle de 21.000 manifestants dans la capitale. Le décompte du cabinet Occurrence, réalisé pour un collectif de médias, dont France Télévisions, fait état de 31.700 manifestants à Paris.

Bonnet phrygien

Des manifestants dont fait partie Umit Yildiz, étudiant en classe préparatoire. Toge antique, bonnet phrygien, écharpe rouge nouée à la ceinture et drapeau tricolore en main, le jeune homme a voulu dénoncer, à sa manière, la politique d'Emmanuel Macron. Une politique qui menacerait, selon lui, les principes de la République.

"Tous les principes d'égalité et de liberté sont bafoués avec le principe de la sélection à l'Université", explique ainsi l'étudiant.

Lors de la "Fête à Macron", le 5 mai dernier, 38.900 personnes (selon le décompte indépendant) avaient défilé à l'appel des organisateurs, proches de la France insoumise.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information