Une enquête a été ouverte après la plainte d'un jeune homme qui accuse des policiers de l'avoir gravement blessé par un tir de LBD le 30 juin à Paris dans le contexte des émeutes ayant suivi la mort de Nahel.
L’IGPN a été saisie pour déterminer si un jeune homme a été blessé par un tir de LBD le 30 juin à Paris, lors de violences urbaines suite à la mort de Nahel, selon le parquet de Paris.
Cet homme, âgé d'une petite vingtaine d'années, a subi un traumatisme crânien et a dû être hospitalisé une vingtaine de jours. Il se trouvait Place des Fêtes, dans le XIXe arrondissement de la capitale, vers 3 heures du matin dans la nuit du 29 au 30 juin, quand il dit avoir été atteint par un tir de lanceur de balles de défense (LBD), selon l'une des sources proches du dossier.
L’enquête a été ouverte pour violences volontaires commises par personne dépositaire de l'autorité publique avec arme, a indiqué le parquet de Paris.
Une vingtaine de procédures confiées à l'IGPN
La directrice de l'IGPN, Agnès Thibault-Lecuivre, avait déclaré le 12 juillet devant la commission des Lois de l'Assemblée nationale que son service avait été saisi de 21 enquêtes "de nature et de gravité très différente" sur les agissements des forces de l'ordre lors de ces manifestations et émeutes.
Depuis le 12 juillet, ce chiffre a évolué avec désormais une "grosse vingtaine" de procédures confiées à l'IGPN, a dit à l'AFP une source proche du dossier.