L'invitée de Boulevard de la Seine a dirigé deux des plus prestigieux établissements de la culture. De la Comédie Française à Paris à la Villa Médicis à Rome, Muriel Mayette-Holtz retrouve aujourd'hui son métier d'actrice au Théâtre Hébertot dans "Les Parents terribles" de Jean Cocteau.
Muriel Mayette-Holtz embrasse le théâtre français à l'âge de 14 ans. Comédienne talentueuse, inspirée par les grands auteurs classiques, elle entre à La Rue Blanche à 16 ans et au conservatoire à 17 avant de rejoindre la Comédie Française à 20 ans. La même Comédie Française qu'elle dirigera plus tard pendant huit ans, devenant la première femme à la tête de cette institution de la scène française. Après Paris vient la Villa Médicis puis Muriel Mayette veut revenir à son premier amour : le jeu.
Même si l'amour du public et des comédiens ne l'a jamais quittée et qu'elle réussit à vivre de sa passion sur les planches aussi bien que dans un bureau, Muriel Mayette l'avoue, retrouver le plateau "fait du bien". Et c'est entourée de toute une troupe, à travers le texte de Cocteau, que l'ancienne directrice de la Comédie Française retrouve le plaisir de jouer.
"Les Parents terribles" est une pièce des années 30 mais qui pourrait tout aussi bien avoir été écrite hier. L'histoire d'une saga familiale, en huis clos, entre comédie de boulevard et tragédie onirique. Un père, une mère, leur enfant et la tante vont voir leur monde chavirer à l'arrivée de la nouvelle compagne du fils. Une pièce vivante dans laquelle Muriel Mayette incarne une mère, aimante, sans concession et qui ne peut imaginer son enfant dans les bras d'une autre femme.
Cette pièce, écrite par le poète Jean Cocteau, met à nu tous les sentiments et les pensées les plus intimes d'un foyer. Adaptée et mise en scène par Christophe Perton, elle est à découvrir au Théâtre Hébertot jusqu'au 30 avril.
En septembre, Muriel Mayette reprendra également la tournée de "Bérénice" aux côtés de Crole Bouquet dans toute la France.
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