Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé mardi à l'AFP qu'elle ne se représentait pas à la présidence du groupe Les Républicains au Conseil de Paris, en suggérant la possibilité que soit constitué un deuxième groupe.
L'ancien ministre qui dirigeait l'opposition à la maire PS de Paris Anne Hidalgo, a "décidé de ne pas solliciter un nouveau mandat" de présidente du groupe, qui était remis en jeu le 5 juillet. La députée sortante de l'Essonne a été battue aux dernières législatives à Paris par un candidat de la République en Marche.
Selon son entourage, Nathalie Kosciusko-Morizet qui "souhaite prendre du recul", estime "que compte-tenu des divergences profondes et de l'absence de solidarité entre ses membres, le maintien d'un groupe unique de la droite parisienne n'a plus de sens".
La "faillite du système installé et défendu bec et ongles par les barons de la vieille droite parisienne est manifeste", ajoute encore l'entourage de l'ex-candidate à la primaire de la droite et du centre. NKM avait affronté Mme Hidalgo aux municipales de 2014 et dirigeait depuis le groupe Les Républicains, tiraillé par de nombreuses tensions qui se sont encore aggravées ces derniers temps après la déroute des législatives.
La présidence du groupe LR au Conseil de Paris est remise statutairement en jeu le 5 juillet. A ce jour, n'est officiellement candidat que l'élu du XVeme arrondissement François-David Cravenne.