Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la Primaire UMP pour les élections municipales de Paris en 2014, s'est engagée lundi soir sur I>télé à accomplir "l'ensemble de (s)on mandat de maire" si elle était élue maire en 2014. Ce qui exclut une candidature à la Présidentielle en 2017...
"Maire de Paris, je ferai l'ensemble de mon mandat, je l'ai déjà dit", a déclaré au cours du dernier débat de la primaire UMP l'ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, ce qui exclut à priori sa candidature à l'élection présidentielle de 2017. La candidate avait déjà dit que Paris était son "seul combat", sans s'engager clairement sur la durée de son engagement pour la capitale.
Chenva Tieu apporte son soutien à NKM
Le premier tour de la primaire ouverte devant désigner le candidat de l'UMP à la mairie de Paris se déroulera du vendredi 31 mai au lundi 3 juin 2013 par voie électronique. Il opposera Nathalie Kosciusko-Morizet, 40 ans, le maire du Ier arrondissement Jean-François Legaret, 60 ans, le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel, 35 ans, et le conseiller régional Franck Margain, 51 ans, vice-président du Parti chrétien-démocrate (PCD, associé à l'UMP).
Egalement sur les rangs, le secrétaire national de l'UMP Chenva Tieu a dû jeter l'éponge vendredi, après avoir été déclaré inéligible pour un an par le Conseil constitutionnel. Il a annoncé au cours de l'émission apporter son soutien à Nathalie Kosciusko-Morizet.
Ce troisième et dernier débat de la primaire UMP a à plusieurs reprises pris les allures d'un match entre cette dernière et Pierre-Yves Bournazel.
Les deux débatteurs, qui s'étaient déjà accrochées lors des deux précédentes confrontations, ont échangé des propos particulièrement vifs au sujet du mariage homosexuel. Accusée lors du précédent débat par Bournazel de "mentir", pour avoir rappelé qu'il avait voté en 2011 au Conseil de Paris un voeu favorable au mariage homosexuel, Mme Kosciusko-Morizet a exigé des excuses de son jeune challenger, et répété qu'il avait "changé d'avis" sur la question. Pierre-Yves Bournazel s'est à nouveau vivement défendu. Refusant de présenter ses excuses, il a expliqué être favorable à "l'union civile ou le mariage sans adoption" pour les couples de même sexe, et affirmé que le voeu de 2011 "ne parlait pas d'adoption". "Le mariage comprend bien l'adoption", a rétorqué la députée de l'Essonne.
Plus tard dans le débat, Pierre-Yves Bournazel a pointé du doigt le "parachutage" de sa rivale. "Si c'est Nathalie Kosciusko-Morizet qui est désignée je la soutiendrai. Mais je pense qu'il y a un autre choix, le choix de l'enracinement, de la sincérité (...) Au fond il faut un électrochoc pour la droite parisienne, il ne faut pas toujours les mêmes recettes, celles des parachutages ont échoué ces quinze dernières années", a-t-il estimé.