Cette diminution de la fiscalité s'appuiera notamment sur une baisse de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (80 millions d'euros) et celle de balayage (10 millions d'euros).
La candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, souhaite baisser les impôts des Parisiens de 100 millions d'euros par an dès 2015 si elle est élue. Cette somme serait obtenue en diminuant de 80 millions d'euros la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, de dix millions d'euros la taxe de balayage et de dix millions d'euros le montant des cotisations foncières, détaille-t-elle. Mme Kosciusko-Morizet qui a présenté mardi 4 avril 2014 à la presse le chiffrage de son programme, prévoit en outre d'investir 7 milliards d'euros sur la mandature, contre 8,5 milliards pour sa rivale socialiste, Anne Hidalgo.
"Je veux trouver des financements innovants afin que de nombreux investissements ne coûtent au final rien à la collectivité", précise-t-elle. Ainsi, la couverture d'1,4 km du périphérique représenterait-elle un "investissement de départ de 140 millions d'euros", mais cette somme serait "récupérée au bout de 12 ans grâce aux taxes foncières". Mme Kosciusko-Morizet évalue à 360 millions d'euros l'extension des horaires du métro (jusqu'à 2 heures du matin en semaine et 24 h/24 le week-end). Au total, la "révolution des horaires" dont elle se fait le chantre coûterait 520 millions d'euros.
La candidate UMP souhaite diminuer les dépenses d'un milliard d'euros sur six ans en luttant contre l'absentéisme des agents (300 millions d'euros), en diminuant les effectifs de 2.500 postes "dans la technostructure" (225 ME), en mettant fin "à des pratiques de mauvaise gestion" (175 ME) et en réduisant le train de vie de la mairie (300 ME).
Laurent Bigorgne, directeur de l'Institut Montaigne, nous livre son analyse du chiffrage des programmes des deux candidates.