Nouveau rebondissement dans la piétonisation des voies sur berge : plusieurs associations de commerçants et de riverains vont contester en justice le nouvel arrêté pris en mars par la maire de Paris. Le déplacement du bruit et de la pollution est en cause.
Des associations de riverains, de commerçants et d'automobilistes. Tous ont décidé d'attaquer le nouvel arrêté de la mairie de Paris pris le 6 mars dernier qui interdit la circulation sur les voies sur berge. Un arrêté jugé illégal par les avocats des associations.
"Quand un jugement est rendu, on est censé le respecter, peu importe qui l'on est, un particulier où une collectivité territoriale. Le fait est que les voies sur berge étaient réservées à l'automobile lors de l'inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO. Et le troisième point est que c'est nocif pour les commerçants et riverains dans Paris parce qu'il y a un déplacement du bruit et de la pollution", défend Maître Julien Costantini, avocat de la Fédération française des automobilistes citoyens.
Des commerçants excédés par le bruit et la pollution, comme ce restaurateur dont la brasserie est située sur les quais hauts de la Seine. "Moi j'ai perdu une fréquentation de la clientèle. Comment voulez-vous prendre le midi un plat ou n'importe quoi avec une circulation et un bruit tel qu'il se passe en ce moment ? C'est matériellement impossible de travailler", explique Claude Naudan.
La mairie a fait savoir qu'elle attendrait précisément le motif de la demande d'annulation avant de s'exprimer.