Ce jeudi soir, 11 juin, les migrants du 18ème seront de nouveau dans la rue, pour l'instant sans solution de logement. Expulsés lundi dernier de leur campement de fortune, certains ont été recueillis par une association de quartier, le Bois Dormoy, qui ne peut plus prolonger son accueil.
"On nous a dit qu'il faudrait partir aujourd'hui. Ça veut dire que ce soir, on dort à la rue" dit l'un d'eux : pour les migrants réfugiés dans le jardin associatif du "Bois Dormoy", près de la gare du Nord, l'errance dans Paris risque de reprendre dès ce jeudi soir 11 juin.
Environ 170 personnes, selon les militants présents, ont passé la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 juin au "Bois Dormoy". Il étaient 140 la nuit précédente, et un peu moins de 100 lundi. Mais l'association qui gère le jardin se dit débordée et elle a prévenu : l'accueil ne pourra se prolonger au-delà de jeudi 17H. "Nous n'avons pas les compétences pour gérer ce genre de situation" dit sa secrétaire générale. "Les associations ont procédé à un diagnostic et travaillent à la mobilisation du maximum d'hébergements disponibles dès ce soir" dit la Ville de Paris.