Paris – Une enquête ouverte après une fausse couche d'une femme placée en garde à vue

Une enquête a été ouverte après la plainte d'une femme enceinte de deux mois ayant fait une fausse couche après une garde à vue mardi dans un commissariat parisien.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Cette femme avait été interpellée mardi après une agression sur un couple sur la voie publique, selon des sources policières. Refusant d'être placée en cellule de garde à vue au commissariat du XIIe arrondissement, elle s'est débattue et les policiers sont intervenus pour la maîtriser, selon ces mêmes sources.

Elle s'est ensuite plainte de douleurs et a indiqué qu'elle était enceinte, selon des sources concordantes. Les policiers lui ont proposé d'appeler les pompiers, ce qu'elle a d'abord refusé, selon une source proche du dossier.

Les fonctionnaires ont ensuite appelé un médecin et elle a été hospitalisée, selon cette même source. Elle a fait une fausse couche.

Elle a porté plainte mercredi, a précisé une source policière. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a demandé immédiatement la suspension provisoire d'un policier en attendant les conclusions de l'enquête, selon Beauvau.
 

Aucun lien de causalité établi à ce stade

"C'est une affaire complexe, des vidéos du commissariat sont en cours d'exploitation, des témoins - notamment d'autres gardés à vue - doivent être entendus", selon la source proche du dossier.

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie et un policier a été suspendu à titre conservatoire "sans qu'à ce stade un lien de causalité puisse être établi entre la perte de l'enfant et une éventuelle faute", a précisé la préfecture de police à l'AFP.

Le parquet de Paris a confirmé avoir confié à l'IGPN cette enquête pour "violences volontaires sur personne en état de grossesse en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique".
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information