La Préfecture de Paris avait publié un arrêté ce week-end, donnant 48h à ces migrants de quitter les lieux.
Depuis le début de l'année, les tentes s'étaient multipliées sous le pont aérien du Boulevard La Chapelle. Après avoir bloqué le quartier, les forces de l'ordre ont tiré du sommeil les migrants, originaires principalement d'Erythrée ou du Soudan. Ils étaient ainsi plus de 350 à vivre les uns sur les autres, agglutinés dans un espace aux conditions d'hygiène chaque jour plus inquiétantes et pointées du doigt par les associations.
Or c'est justement ces conditions sanitaires qui ont poussé la Préfecture de Police a décider l'évacuation de ce camp. Un arrêté a ainsi été publié samedi, donnant 48h a ces 360 migrants pour quitter les lieux.
Ce mardi matin, la police a débuté l’opération d’évacuation vers 6h30. Une opération qui doit s'accompagner de mesures d’hébergement d'urgence et d’accès aux procédures de demandes d’asile.
Les migrants ont été rassemblés dans le calme, attendant de grimper dans une dizaine de bus, chargés de les emmener vers des centres d'hébergement de la région parisienne. En marge de l'opération, des manifestants étaient également présents pour témoigner de "leur solidarité avec les réfugiés".
