Entre références à la Révolution Française, à la grogne fiscale ou encore à l'anarchisme, les "mots" tagués, par les gilets jaunes durant la manifestation du samedi 8 décembre, racontent les contours politiques de ce mouvement et de ceux qui ont pu s'y immiscer.
La colère des gilets jaunes passe aussi par des mots, des champs lexicaux, des références historiques qui reviennent comme un refrain dans les manifestations.
Des histoires se racontent. Emmanuel Macron, dans le rôle de Louis XVI. Son épouse, Brigitte, dans celui de Marie-Antoinette. Les gilets jaunes, bien évidement, en descendants des "sans-culottes".
Derrière cette petite musique, une tonalité fiscale donne à l'ensemble sa dimension actuelle.
Mais certains tags, pancartes et slogans révèlent autre chose. À Paris des slogans anarchistes étaient lisibles, signe que des extrêmes avaient aussi fait le déplacement.
Gilet jaune sans culotte
Macron RDV à Varennes
Dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 juin 1791, Louis XVI parvient à s'enfuir des Tuileries avec sa famille. Il est décidé à rejoindre l'armée du marquis de Bouillé, concentrée à Montmédy et à Metz. Parvenu sans encombre à Sainte-Menehould, il y est reconnu et arrêté à Varennes, un petit bourg de l'Argonne.
Le peuple veut la chute du régime
Encore une fois, une référence à la chute de la monarchie et la destitution de Louis XVI.
C'est bon maintenant, Manu faut rendre les clés !!!
Macron, Le Pen, Mélanchon, dégagez tous !
Un refus de tous les partis politiques, extrêmes compris. un basculement vers l'anarchie ?
La rage du peuple
Brûler l'Elysée
Pillage = justice sociale
On a rien sans rien, Joyeux Noël, Macron en PLS !