Ce vendredi, à 18h, est organisé un rassemblement de solidarité sur le parvis de l’Hôtel de Ville pour appeler à la libération des journalistes d'Europe 1, Didier François et Edouard Elias, retenus en Syrie depuis trois mois. Tous les détails...
Les envoyés spéciaux d’Europe1 Didier François et Edouard Elias ont été enlevés le 6 juin 2013, alors qu’ils faisaient route vers Alep.
Pour marquer les trois mois de leur captivité en Syrie, le comité de soutien et Reporter sans Frontières organisent ce vendredi 6 septembre des manifestations dans toute la France.
A Paris, un rassemblement aura lieu à 18 heures sur le parvis de l'Hôtel de Ville en présence de Bertrand Delanoë, d’Anne Hidalgo, première adjointe, de Pierre Schapira, adjoint chargé des relations internationales, des affaires européennes et de la francophonie, du comité de soutien à Didier et Édouard, de Christophe Deloire et de Denis Olivennes, président de Lagardère Active.
Vous pouvez vous inscrire à l'événement Facebook en cliquant ici.
Une pétition en ligne a été lancée depuis le 9 juillet. Vous pouvez accéder au site internet du comité de soutien, en cliquant ici, et suivre le compte Twitter en cliquant ici.
Rappel des faits
(avec Europe1.fr)
Le 6 juin 2013, Didier François et Édouard Elias sont enlevés dans le nord de la Syrie alors qu'ils effectuent un reportage pour Europe 1.
Un mois plus tard, un comité de soutien se forme autour des journalistes Florence Aubenas, Serge July et Karen Lajon. "Le rôle de ce comité sera aussi d'agir comme une vigie, pour veiller à ce que tout soit fait pour que Didier et Edouard soient libérés", explique alors Florence Aubenas, présidente du comité de soutien, sur Europe 1.
Le 9 juillet, les portraits de Didier François et Edouard Elias sont affichés sur la façade d'Europe 1 lors d'une manifestation. Le même jour est lancée la pétition en ligne pour demander leur libération.
Le 14 juillet, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, annonce sur Europe 1 que la France avait reçu une preuve de vie des deux journalistes. "On a tous les éléments qui nous permettent de penser [qu'ils sont vivants", assure le ministre avant de conclure : "On fait tout ce qu'il faut pour qu'ils puissent être libérés vite".