Paris et ses habitants ont inspiré Willis Ronis. Amoureux sur les quais de la Seine, vieux métiers, enfants jouant dans la rue ont fixé sur la pellicule un Paris un peu nostalgique. Une vente aux enchères est organisée ce mardi.
Plus de 160 photos de Willy Ronis, issues de la collection de son petit-fils Stéphane Kovalsky seront mises en vente ce soir à partir de 19 heures chez Artcurial. Dans ce lot, beaucoup d'images de Paris et de ses habitants : amoureux sur les quais de la Seine, immeubles anciens menacés par l'urbanisme galopant, vieux métiers ("Vitrier rue Savart, Belleville"), cafés et fêtes foraines... et au passage des chefs d'oeuvre comme "Avenue Simon Bolivar" (1950) ou "Carrefour Sèvres Babylone" (1948, estimé 8.000 à 10.000 euros).
Autres thématiques, l'enfance, un sujet cher à la photographie humaniste. Mais aussi les Français au travail, les usines, les congés payés et les conflits sociaux constituent également un sujet de prédilection pour ce photographe engagé, qui a adhéré au Parti communiste après la guerre et n'en partira qu'au milieu des années 60.
► Un reportage de Virginie Delahautemaison