Figure emblématique de la vie politique française, Georges Marchais est mort il y a 20 ans. Une exposition lui est dédiée au siège du Parti Communiste dans le 19ème arrondissement. Des photos inédites qui racontent sa jeunesse, son engagement...
Il y a vingt ans disparaissait Georges Marchais, une figure emblématique de la vie politique française. Dirigeant communiste, d’origine ouvrière, il fut un tribun très populaire. Georges Marchais est né la même année que le Parti communiste français en 1920, qu'il dirigea de 1972 à 1994.
Une personnalité politique qui a marqué les esprits
L'exposition revient sur le nouveau style qu'il imprima dans la classe politique: sa popularité, ses qualités de tribun et ses prestations médiatiques mémorables...
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Des photos inédites racontent sa jeunesse et son combat de militant.
L'engagement politique
En décembre 1972, Georges Marchais devient secrétaire général du PCF, succédant à Waldeck Rochet qui démissionne pour raisons de santé. Élu député du Val-de-Marne à partir de mars 1973 il sera régulièrement réélu à chaque scrutin jusqu'en 1997. Le PCF en 1974 soutient la candidature de François Mitterrand dès le premier tour de l' élection présidentielle. Georges Marchais est tête de la liste du PCF aux élections européennes de 1979 et obtient 20,6 % des voix. Dix-neuf députés PCF accèdent au Parlement européen. Il restera député européen jusqu'en 1989.Quatre ministres communistes en 1981
En 1981, candidat communiste à l’élection présidentielle de 1981, il obtient 15,35 % des voix. Avec l'élection de François Mitterrand, le PCF entre au gouvernement. Mitterrand lui confie quatre ministères pour le rendre solidaire de son action gouvernementale. La présence du Parti communiste au gouvernement, en lui ôtant son rôle contestataire lui fait perdre les voix des mécontents.
Le PCF perd des voix
Marchais est de nouveau candidat aux élections européennes de 1984, il ne réalise que 11,20 % des suffrages et ne distance le FN que de 0,25 points (10,95 %). Son parti passe très vite sous la barre des 10 % et se fait distancer par le Front national. A l'élection présidentielle de 1988, André Lajoinie et le candidat dissident Pierre Juquin ne réalisent à eux deux que 8,9 % des voix.
Georges Marchais l'Expo, à voir dans l'Espace Oscar Niemeyer, place du Colonel Fabien à Paris 19ème.