Plusieurs centaines de personnes pour célébrer la Marche des fiertés à Paris

Plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues de Paris, ce samedi 30 juin, jour de la Marche des fiertés. Plusieurs jours avant, des actes de vandalisme homophobes avaient précédés l'événement.

Des centaines de milliers de personnes, jeunes pour la plupart, ont défilé samedi 30 juin après-midi à Paris dans le cadre de la Marche des fiertés (ou Gay Pride). Le défilé est parti sous un soleil de plomb de la place de la Concorde, pour rejoindre la place de la République, dans le centre de la capitale, avec en vedette les couleurs de l'arc-en-ciel, symbole des lesbiennes, gays, bi, trans et intersexes (LGBTI). Cette manifestation rassemble chaque année jusqu'à 500.000 personnes.

"Vous n'avez pas le monopole de la famille", "Fermez le Vatican, Guantanamo mental", "Ni la Terre ni les femmes ne sont des conquêtes", "A genoux jamais plus!" : les pancartes multipliaient les slogans, tandis que les chars remontaient la rue de Rivoli.
           


Vandalisme homophobe

Des actes de vandalisme se sont multipliés quelques jours avant la Marche. D'abord des personnes s'en sont prises aux quelques passages piétons aux couleurs arc-en-ciel, dans le quartier du Marais.

Ensuite, un drapeau arc-en-ciel, qui pavoisait l'Assemblée nationale en l'honneur de la Marche des fiertés, a été déchiré en fin de soirée vendredi 29 juin. Un individu, se revendiquant "militant d'extrême droite et anti-LGBT", a été rapidement arrêté par la garde républicaine, a indiqué la présidence de l'Assemblée.
           
Beaucoup de participants au défilé arboraient ces couleurs : petit drapeau accroché à un sac, dessin sur les joues, couronnes de fleurs, bretelles, jupe de tulle ou vaste morceau d'étoffe dans laquelle les manifestants étaient drapés.
  

Agressions

Selon une étude de l'Ifop présentée mercredi, plus de la moitié (53%) des personnes se définissant comme homosexuelle, bisexuelle ou transgenre ont déjà été victimes d'une agression homophobe.
           
Parmi les faits répertoriés : insultes (28%), attouchements ou gestes à caractère sexuel (24%), menaces de révéler l'orientation sexuelle à des proches, collègues ou voisins (18%), ou viol (11%).
 
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