Pourquoi vous allez recevoir un message d'alerte ce jeudi 15 février si vous vous trouvez dans le 13e arrondissement à Paris ?

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Le dispositif d'alerte mobile FR-ALERT sera testé jeudi 15 février dans le 13e arrondissement, puis vendredi 22 mars dans le 15e et mardi 23 avril dans le 17e. En revanche, pas d'inquiétude, il s'agit d'un exercice.

Déjà testée dans plusieurs départements, la plateforme FR-Alert débarque à Paris pour pouvoir évaluer son efficacité à quelques mois des JO 2024. Le principe est simple : le dispositif permet en cas de danger d'envoyer une alerte sur tous les téléphones d’un secteur et d'informer sur les comportements à adopter pour se protéger.

Déployé en 2022, ce système envoie des messages sur les mobiles."Ils prennent la forme de notifications prioritaires qui arrivent en même temps sur tous les téléphones, s’affichent sur l’écran du téléphone, même si celui-ci est verrouillé. Le message peut être accompagné d’une alerte sonore ainsi qu’une vibration pour affirmer son caractère critique", explique sur son site Internet, le ministère de l’Intérieur.

Trois tests à Paris dans les prochains mois

C'est la première fois que l'outil FR-Alert est testé dans la capitale. Ce dispositif peut-être utilisé pour diffuser des consignes comme un confinement, une mise à l'abri ou une évacuation en cas de péril imminent. Il se traduit par une sonnerie et un message sur votre téléphone, même s'il est en mode silencieux.

Trois tests sont prévus à Paris pour sensibiliser la population à ce mode de diffusion d'une alerte. Un premier, ce jeudi 15 février. Une notification s'affichera entre 10h et 11h sur les téléphones des personnes présentes dans le 13e et sera accompagnée d'un signal sonore. Deux autres tests sont prévus, le 22 mars de 14h à 15h dans le 15e, et le 23 avril entre midi et 13h dans le 17e.

L’envoi des notifications se fait par diffusion cellulaire (cell broadcast) via les antennes relais des opérateurs de téléphonie."Aucune installation préalable n’est nécessaire", précise la préfecture de police. En fonction de la marque du téléphone, de l’opérateur et du lieu dans lequel les personnes se trouveront au moment de l’envoi de l’alerte (notamment dans les transports en commun), des délais de réception différents des notifications pourront être constatés.

Soulignant qu’il s’agit d’un exercice, la préfecture demande de ne pas contacter les forces de l’ordre, les services de secours et de ne pas relayer de fausses rumeurs ou de fausses informations sur les réseaux sociaux.

Un outil complémentaire

Ce dispositif complète le système d’alerte et d’informations des populations (SAIP) qui comprend plus de 2 000 sirènes raccordées à un logiciel de déclenchement à distance, la mobilisation des télévisions et radios pour la diffusion des messages d’alerte et celle des comptes institutionnels sur les réseaux sociaux, indique le site du ministère de l'Intérieur. Le ministère de l’Intérieur a, par ailleurs, lancé un compte Twitter dédié : https://twitter.com/Beauvau_alerte.

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