Après un mauvais début de saison, le président du club parisien Hubert Patricot démissionne. Il est remplacé à son poste par le propriétaire : Hans-Peter Wild, richissime entrepreneur suisse.
Il se retrouve désormais seul à la tête du Stade Français. Le richissime avocat et entrepreneur suisse Hans-Peter Wild, propriétaire du club depuis mai 2017, en est maintenant aujourd’hui aussi le président. Hubert Patricot a en effet présenté sa démission en réunion du Conseil d'Administration mercredi, d’après un communiqué.Hans-Peter Wild a expliqué prendre avec confiance son nouveau rôle, auprès de L’Equipe : « J'ai accepté la démission d'Hubert et le fait de prendre la présidence moi-même. J'ai énormément appris, je me suis fait mes propres opinions. »
Depuis le début de la saison, le bilan parisien reste médiocre, avec trois défaites cumulées lors des quatre premiers matches de Top 14. Le manager sud-africain Heyneke Mayer, choisi par le propriétaire, reste ceci dit bel et bien en place.? Communiqué officiel du club ⬇
— Stade Français Paris (@SFParisRugby) September 18, 2019
Le Dr. Hans-Peter Wild, propriétaire du club de la capitale, en reprend la présidence en direct. #SFParis
« Je n'avais jamais eu dans ma feuille de route l'idée d'être un jour président d'un club professionnel »
L’ex-sélectionneur des Springboks est pourtant très contesté. Il a en entièrement remodelé l'effectif du Stade Français, se séparant ainsi contre leur volonté – et celle de bon nombre de supporters – de figures emblématiques comme Sergio Parisse, Djibril Camara, Alexandre Flanquart. Des membres du staff, Robert Mohr et Julien Dupuy, avaient également dû partir.« Je n'ai pas perdu mon enthousiasme, je reste persuadé que nous avons un bon projet, a ajouté par ailleurs le nouveau président. Je pense que nous avons fait beaucoup de progrès, même si la situation sportive actuelle est dure. Est-ce que je suis découragé ? Absolument pas. Quand on commence quelque chose, il faut le finir. »
De son côté, Hubert Patricot a justifié sa démission en affirmant qu'il n'avait « jamais eu dans (sa) feuille de route l'idée d'être un jour président d'un club professionnel », toujours à L’Equipe : « Quand Hans-Peter m'a demandé de prendre la présidence en 2017, on avait parlé d'un horizon à deux ou trois ans. C'est le bon moment pour moi de partir. C'est à la performance sportive d'être désormais la locomotive du club. »