Cinq semaines après avoir quitté le Paris-Saint-Germain et mis un terme à ses fonctions de directeur sportif, le Brésilien, Leonardo, est à Paris. L'ex directeur sportif se présente devant le CNOSF qui doit examiner sa sanction infligée par la fédération française de football.
Cinq semaines après avoir quitté le PSG et mis un terme à ses fonctions de directeur sportif, Leonardo est arrivé hier à Paris pour tenter de clore l’affaire du coup d’épaule donné à M. Castro, l’arbitre du match PSG - Valenciennes, le 5 mai dernier.
L’ancien dirigeant parisien est en effet attendu aujourd’hui au siège du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), dans le XIIIe arrondissement de la capitale. A sa demande, la chambre des conciliations examinera la sanction prise par la commission supérieure d’appel de la Fédération française de football (FFF). Début juillet, l’instance fédérale lui a infligé quatorze mois de suspension (jusqu’au 30 juin 2014) de toutes fonctions officielles dans le monde du football et a assorti sa sanction d’une demande d’extension au monde entier. Détail savoureux, il n’a pas le droit pendant cette période de prendre une licence de joueur amateur en France.
A ce jour, la Fifa n’a toujours pas rendu d’avis sur la demande d’extension internationale formulée par la FFF mais la menace est réelle pour Leonardo. Sur le point de reprendre du service en Italie, très probablement à l’Inter Milan, dans un rôle encore à définir, il souhaite se débarrasser au plus vite de cette affaire. Leonardo, accompagné de deux avocats, présentera au conciliateur nommé par le CNOSF un mémoire dans lequel il défend l’idée d’une sanction disproportionnée.
L’audience ne devrait durer qu’une heure, deux au maximum. A l’issue des débats entre la partie requérante (Leonardo) et la partie adverse (FFF), deux scénarios sont possibles. 1. Un accord est trouvé, la sanction est allégée et le volet international de la sanction est supprimé. 2. Aucun accord n’est trouvé et le conciliateur émettra, dans les prochains jours, un avis que les deux parties pourront accepter ou pas dans un délai d’un mois. S’il n’obtient pas satisfaction, Leonardo pourrait ensuite se tourner vers le tribunal administratif de Paris.