Après sa défaite contre Lens (1-0), le PSG, dont l'équipe a été lourdement affectée par sept cas de tests positifs au Covid-19, espère relever la tête face à l'OM, ce dimanche soir.
Ce jour pourrait faire date dans la rivalité qui se joue entre le PSG et l'OM. Bien loin est la vaillante équipe du PSG, lourdement affaiblie après une série de joueurs testés positifs au Covid-19. Fait rare, elle ne fait pas figure d'ultra-favorite face à l'Olympique de Marseille lors de ce "Classico" à la française en 3e journée de Ligue 1 qui a lieu ce dimanche soir à partir de 21h.
Les Marseillais peuvent cette fois-ci espérer mettre fin à une série qui leur est bien difficile à digérer : leur dernière victoire face au PSG remonte au 27 novembre 2011. Une victoire 3-0 à domicile.
Cette fois-ci, le match se joue au Parc des Princes, mais dans un stade qui sera bien vide. Seuls 3 600 spectateurs pourront prendre place (occasionnant un manque à gagner d'environ 4 millions d'euros pour le club).
"Paris a ralenti un peu, cela a donné un peu d'espoir à nos supporters. On veut gagner. C'est peut-être une chance, le bon moment pour nous", espère ainsi l'entraîneur de l'OM André Villas-Boas.
Des joueurs manquant
Début septembre, ce ne sont pas moins de sept cadres de l'effectif, et non des moindres, qui ont été testés positifs au Covid-19 : Neymar, Angel di Maria, Keylor Navas, Leandro Paredes, Mauro Icardi, Marquinhos, et Kylian Mbappé.Les quatre premiers sont depuis guéris et peuvent retrouver le groupe. Mais Paris reste loin de présenter son meilleur visage, pas aidé non plus par la programmation inhabituelle du "Classico", qui ne s'était jamais joué aussi tôt en Championnat depuis 1979.
Mais même guéris, leur retour dans l'effectif ne va pas sans poser de problèmes : "C'est une question de savoir s'ils commencent ou finissent le match pour nous. S'il n'y a pas de risque, on va essayer", a estimé l'entraîneur Thomas Tuchel.
L'inconnue Neymar
"La seule chose qui est claire, c'est qu'ils ne seront pas à 100%, lui a répondu en écho Villas-Boas. On sait ce qu'on a souffert avec nos joueurs qui ont eu le coronavirus, c'est dur."Pas sûr que le salut du PSG se trouve donc dans les performances de Neymar. D'autant que le PSG risque de se montrer court physiquement, surtout face à une équipe qui s'est préparée tout l'été. "On a vu aussi que nous étions fatigués, après un match intense, après 70, 75 minutes", analysait d'ailleurs Thomas Tuchel après la défaite contre Lens jeudi dernier.
"Ça fait partie des matchs les plus importants de la saison. Pour moi, en tant que Titi, ça me tient à cœur d'en jouer un, et pour l'équipe aussi", a affirmé le défenseur Presnel Kimpembe.
Il reste ainsi au Paris SG l'étincelle d'un choc comme celui-là pour remobiliser toute une équipe.