Île-de-France Mobilités a lancé ce mercredi un plan d'action dans le but d'améliorer la qualité de l'air dans les stations de métro et RER.
Ce mercredi, IDF Mobilités a lancé un "plan d'action en continu" visant a l'amélioration de la qualité de l'air dans les stations de transports en commun franciliennes. L'objectif : diminuer les émissions des rames de métro et des RER pour améliorer la ventilation.
Le programme adopté par le conseil d'administration d'IDFM vise tout d'abord à "mieux connaître la qualité de l'air et à mieux informer le public", en s'appuyant notamment sur un partenariat noué avec l'observatoire de la qualité de l'air Airparif, selon un communiqué. L'une des priorités est la transparence des données collectées avec davantage de données disponibles en accès libre.
Quatre sites pilotes
L'autorité organisatrice des transports franciliens veut aussi "faire évoluer les trains du métro et du RER pour diminuer les sources d'émissions" avec de nouveaux systèmes permettant de réduire les émissions de particules liées au freinage.
De nouvelles technologies vont être testées sur quatre sites pilotes : Gare de Lyon (RATP, RER A) avec une solution de piégeage des particules,
Avenue Foch (SNCF, RER C) avec un dispositif de captation passive des particules,
Porte de Clichy (SNCF, REC C) avec un dispositif par filtration mécanique et Neuilly-
Porte Maillot (SNCF, RER C) avec un dispositif par filtration à eau.
La qualité de l'air dans le métro est d'autant plus surveillée que l'association Respire a porté plainte contre la RATP en mars 2021 pour "tromperie aggravée" et "blessures involontaires", mettant en cause les niveaux de pollution de l'air dans le métro parisien.
